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Qu’en est-il de la chlorophylle ?

La manifestation vise bien entendu l’attention du plus large public sur l’importance de l’environnement, de l’environnement immédiat dans lequel il évolue. Il n’était donc pas question pour Hadj Farid, le directeur de l’environnement de disserter sur les textes de la charte de l’environnement, sur les politiques à même de sauver la planète ou autres coquetteries écologiques hors de portée. Ce responsable dont la culture polyvalente est un autre atout au service de son secteur affectionne  » l’environnement de proximité « . Pour peu que d’autres secteurs s’y investissent, la démarche finira par avoir raison de l’incivisme car au-delà de tout manquement noté du côté des autorités locales, le citoyen reste l’élément central et moteur à travers lequel la chlorophylle gagnerait du terrain à Bouira, un terrain, jusque-là, occupé par du béton  » sans goût ni charme  » et autres amoncellements d’ordures à vous donner le tournis.

Une petite virée dans la ville nous permettra de constater que quelques ‘’espaces sauvages’’ ont été récupérés pour en faire des espaces verts qui, avec le temps et faute de suivi, finiront par…accueillir les ordures des riverains.

La Direction de l’urbanisme a équipé, et est en train de continuer à le faire, les quartiers de la ville d’aires de jeux et de jardins. Ces petits bijoux pour enfants risquent de finir comme des dépotoirs, si les services de la commune ne s’en mêlent pas et ne réfléchissant pas sur les mécanismes à mettre en place pour les préserver de la dégradation.

Les efforts consentis par la Direction de l’environnement et la Direction de l’urbanisme en matière de l’amélioration de l’environnement restront vains si l’APC ne met pas la main à la pâte et continue à croire que son mandat est réservé aux seules considérations liées aux souks hebdomadaires et autres ‘’livraisons’’ d’actes d’extraits de naissances.

B.D.B

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