Le 3e Salon international du livre de jeunesse d’Alger (Silja), organisé conjointement par la Bibliothèque nationale et le Syndicat national des éditeurs du livre, s’est ouvert dans l’après-midi du mercredi.
Dans une brève déclaration, le ministre de la Communication, Abderrachid Boukerzaza, a mis en exergue l’intérêt de cette manifestation culturelle tout en soulignant l’importance du livre. « Nous avons besoin de ce genre d’espace livresque pour qu’il y ait un équilibre entre le livre et le produit informatique », a indiqué le ministre qui a souligné la « nécessité de maintenir le trait d’union entre le livre et l’enfant car ceci constitue une valeur inégalable ». « Cette manifestation mérite considération, admiration et encouragement », a conclu M. Boukerzaza qui a visité, à cette occasion, les différents stands de l’exposition. Le Silja, qui se poursuivra jusqu’au 12 juin, voit la participation de plus d’une quarantaine de maisons d’édition nationales ainsi que celle de 45 éditeurs étrangers représentant 19 pays dont la Belgique, la Chine, la France, le Mali et la Tunisie.
Ce salon, dont le programme comprend une exposition-vente ainsi que diverses activités culturelles et artistiques autour du livre pour enfants et de jeunesse : des séances de contes, des présentations de pièce théâtrales, des projections de films pour enfants, des ateliers autour du livre et de l’écriture ainsi qu’un concours, a été apprécié par les exposants. « Ce rendez-vous est une opportunité pour nous, les éditeurs, de faire connaître nos produits et donc encourager la lecture », a indiqué le responsable des éditions Madani précisant que sa maison d’édition va consacrer l’année 2008 à la production de livres pour enfants. De son côté, le délégué de Wallonie-Bruxelles (Belgique), Charles H. Ouard, a affirmé que cette manifestation a été l’occasion pour les éditeurs belges de « présenter un échantillon de quelques productions de livres pour enfants et de jeunesse » relevant les relations qui existent entre les éditeurs belges et algériens ».
Par ailleurs, et en marge de ce salon, un hommage sera rendu à l’écrivain syrien Souleymane El Aïssa, auteur de contes pour enfants et chercheur dans le domaine de la littérature enfantine.
Ce salon se veut une occasion pour les enfants et les jeunes, d’encouragement et d’incitation à l’amour et la passion de la lecture: « Si l’on veut avoir un lecteur demain, il faut que l’on investisse aujourd’hui dans le créneau du livre pour les enfants et les jeunes », a estimé le premier responsable de la Bibliothèque nationale d’El Hamma, Amine Zaoui.
Kafia Aït Allouache
