Les candidats au baccalauréat dans la commune de Béni Yenni ont commencé les épreuves sous les bruits tonnants d’intenses bombardements. En effet, la 1re journée du bac a coïncidé par hasard avec un ratissage que les forces de l’ANP ont entamé ce samedi 7 juin. Le début des épreuves pour les candidats a été des plus difficiles vu que ces derniers sursautaient à chaque tir de roquettes lancés par les hélicoptères qui survolaient le territoire désigné. A ces bombardements s’est greffé aussi le choix du centre d’examen. Ainsi au lieu de porter le choix sur l’école primaire d’Aït Larba ou d’Aït Lahcène, le 3e centre d’examen du bac a été l’école primaire de Taourirt Mimoun. Non pas que cette école ne sied pas aux cours mais elle ne sied pas à l’examen vu qu’elle est constituée d’abord de deux blocs, mais aussi les préparatifs nécessaires pour un examen n’ont pas été à l’ordre du jour. Après le dérangement causé par les bombardements ce sont les “commérages” de riverains qui commentaient à haute voix les bombardements qui ont dérangé les candidats.
Il serait judicieux de mieux choisir les centres d’examen à l’avenir, et que le ou les chargés du choix soient plus conscients et ne bâclent pas leur travail.
F. A. O.