Un policier tué, cinq autres blessés

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Il était 11h55 quand les trois fourgons de la 7e unité républicaine de Boukhalfa, de retour d’Azeffoun, où ils venaient de déposer leurs éléments pour prendre part au renforcement du dispositif sécuritaire de la ville à l’occasion de la saison estivale, ont été surpris par l’explosion d’une bombe artisanale dissimulée sous la chaussée. Les deux occupants du dernier fourgon seront sérieusement touchés au visage. Leurs collègues se précipiteront d’alerter les unités centrales stationnées au chef-lieu de wilaya. De fait, par moins de 10 véhicules atterrirent sur les lieux en un temps record. Heureusement pour leurs collègues pris au piège, leurs véhicules n’ont essuyé aucun tir de la part de leurs sassaillants. A l’arrivée des renforts, tout le périmètre où a eu lieu l’attentat sera investi, puis bouclé. Une unité de BMPJ, composée de quatre éléments, a eu le malheur de s’aventurer au-bas côté de la chaussée…, où la mort les attendait. Ils seront littéralement éjectés par l’explosion d’une deuxième bombe. Transportés à l’hôpital d’Azazga, l’un d’eux, B. G., 32 ans, a fini par succomber à ses blessures. Les trois autres, se trouvant dans un état sérieux, ont dû être transférés, dans la soirée, au CHU Nedir-Mohamed de Tizi Ouzou. En tout, ils seront six policiers à être fauchés par les fortes déflagrations. Les forces combinées de sécurité ont immédiatement enclenché une opération de recherche sur une bonne partie du littoral d’Azeffoun ainsi que les massifs qui le surplombent. Il est à noter, toutefois, que cette attaque a eu lieu deux jours seulement après le déclenchement de l’opération “Sécurité renforcée sur le littoral” qui coïncide avec l’entame de la saison estivale. La 7e unité républicaine, stationnée à Boukhalfa participe à l’opération depuis… le 21 juin.

Ahmed B.

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