La deuxième phase de l’opération menée dans les quatre communes afin de lutter contre la leishmaniose dans toute la daïra s’est achevée mardi dernier. En effet, dans les communes de Draâ El Mizan, de Aïn Zaouia, d’Aït Yahia Moussa et de Frikat, durant un mois entier, des agents désignés par les services d’hygiène ont sillonné cette vaste contrée afin de désinfecter tous les foyers. `
Cette contrée est connue pour sa proximité avec des massifs forestiers et des marécages. C’est ainsi qu’elle a été choisie depuis 2000 pour servir de daïra-pilote. “Le phlébotome se développe dans les arbres notamment les sapins. Il aime aussi proliférer dans les marécages”, nous a confié une source bien au fait de ce sujet.
Interrogé sur le nombre de cas enregistrés, notre source nous a fait savoir qu’ils sont sporadiques. “La prévention est une étape essentielle dans toute lutte”, a indiqué une autre source.
Pour cette dernière, la Direction de la santé de la wilaya a tracé un programme de lutte contre ces maladies depuis le début des années 2000. Il y a des cas de leischmaniose ; la leishmaniose cutanée et la leishmaniose viscérale. Cette dernière est plus dangereuse que la première si elle n’est pas pas bien traitée, elle peut être mortelle. “Soigner un cas revient à plus de deux cent mille dinars”, a précisé notre source. Les agents chargés de cette opération sont satisfaits. “Notre mission a été bien menée.
Il n’y a pas eu de problèmes bien que nous ayons été un petit peu gênés par les pluies de ces derniers jours”, nous a confié un agent ayant requis l’anonymat. Il est attendu de prévoir aussi la lutte contre les maladies à transmission hydrique. N’oublions pas que nous sommes à l’orée des grandes chaleurs, synonymes aussi des intoxications alimentaires.
Heureusement, le bureau d’hygiène communal et d’analyses est fonctionnel. “Nous demandons aux personnes qui organisent des fêtes familiales de prendre toutes les précautions nécessaires pour éviter les intoxications.
Il faut veiller aux préparations des mets, aux crèmes utilisées, aux pastèques, à l’eau utilisée”, nous a expliqué un médecin. “La vigilance est de mise”, conclut ce dernier.
Amar Ouramdane
