La Dépêche de Kabylie : Vous venez de rencontrer Moussa Saïb, peut-on savoir le contenu de la discussion ?
M-C.Hannachi : Effectivement, je vous annonce officiellement le départ de Moussa Saïb de la barre technique de la JSK. Aussi, est-il utile de le souligner, on s’est quitté en bons termes.
Vous a-t-il donné les raisons de son départ ?
Ecoutez ! Moussa est parti parce qu’il est fatigué du football algérien. Il était joueur à la JSK, en équipe nationale, il a fait une belle carrière internationale et aujourd’hui il veut réussir une carrière d’entraîneur. Avec nous, il a parfaitement réussi en s’adjugeant le titre de champion et comme l’année qu’il vient de passer avec nous l’a » dégoûté » des pratiques existant dans le football algérien, il a pris la décision de s’expatrier. Sachez que ce n’est pas l’argent qui a guidé son choix puisqu’avec nous il n’a perçu aucun centime et n’a même pas signé le contrat que je lui ai remis. C’est un garçon de bonne famille et je le comprends très bien.
Vous devez être embarrassé maintenant que l’ère Saïb est bel et bien terminée
Non, je ne le suis pas du tout. J’ai à mon niveau des C-V d’entraîneurs qui n’attendent qu’un signe pour venir driver la JSK.
Peut – on les connaître ?
(Un moment d’hésitation).. Ah… en fait j’ai à mon niveau quatre C-V de coachs algériens et celui d’un Français avec lequel je suis en contact.
Bouali du Widad de Tlemcen par exemple ?
Oui par exemple, mais le concernant, on a convenu de reprendre contact après la finale de la Coupe d’Algérie pour reprendre les discussions. Ce qui est tout à fait normal.
Et qui d’autre ?
Vous les connaîtrez au moment voulu.
Sachez également que Mahieddine Khalef qui a beaucoup donné au club et qui reste toujours disponible est en train de tout faire pour nous dénicher un entraîneur à la hauteur du club et pour cela nous lui faisons confiance.
Concernant le cas Hemani, peut-on savoir ce qu’il en est advenu ?
Cet élément se trouve avec l’équipe nationale en ce moment, raison pour laquelle je ne veux rien dire afin de ne pas le perturber. Sinon, dès son retour, on prendra les décisions idoines.
Propos recueillis par Ferhat Zafane