La rue Oualem-Seddik obstruée par les gravats

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l A l’extrémité de la rue Oualem-Seddik et à l’embouchure de la grande placette se trouvant au centre-ville et où se dresse le siège de l’APC, les agents de la voirie ont procédé il y a une semaine à la réparation d’une conduite d’eau en creusant sur une partie de la chaussée et sont repartis sans la remettre en l’état, laissant un monticule de graviers obstruant une partie de la chaussée. L’autre partie aussi n’est pas épargnée : elle est obstruée par un affaissement du goudron qui dure depuis des mois, celui-là, ce qui fait que les automobilistes empruntant cette rue trouvent du mal à passer à cet endroit en tentant d’éviter d’un côté qu’une roue ne bute sur l’amas de graviers ou de l’autre qu’elle ne s’enfonce dans la tranchée. Si des endroits très fréquentés comme celui que nous décrivons et situé à côté de la mairie et de surcroît subissent de tels sorts que pourrait-il arriver à ceux situés loin du regard des officiels. A titre d’exemple, les chaussées de certaines ruelles du centre-ville sont truffées de tranchées et monticules, et celle des cités périphériques il vaut mieux ne pas en parler car elles n’ont jamais connu d’aménagement fut-il même en TVO. Pour l’aménagement de toutes les ruelles, la ville à elle seule aura besoin d’un budget spécial qui se chiffrerait en dizaines de milliards, sinon colmater des brèches n’est pas une affaire car certaines ruelles comme celles des cités périphériques ont trop attendu et attendront encore longtemps. “Et pour combien de temps ?” se demandent les résid0aents supposés habiter en ville mais qui rentrent encore à la maison les souliers pleins de gadoue.

L. B.

Disparition mystérieuse des colombes de la mosquée

l Si les cigognes sont toujours là-haut, perchées sur leurs nids tissés sur le point culminant du minaret, c’est loin d’être le cas des colombes blanches et grises qui enjolivaient autrefois les alentours de la mosquée située au centre-ville de Seddouk, apprivoisées par les citoyens qui leur donnaient à manger en contrepartie du plaisir de les voir picoter devant eux en bonne communion. Aussi surprenant que cela puisse paraître, ces colombes choyées ont quitté les lieux depuis quelques mois pour une destination inconnue. Cette mystérieuse disparition, le moins que l’on puisse dire, a provoqué un grand émoi et une vive inquiétude chez les voisins qui étaient habitués à les voir se poser en groupe sur les toits de leurs maisons ou flâner dans leurs cours à la recherche de nourriture.

Chacun se demande d’ailleurs pourquoi elles ont quitté les lieux et quelle a été leur destination finale ? “Depuis que la rue Oualem-Seddik, jouxtant la mosquée, est devenue le lieu de stationnement des fourgons attirant beaucoup de monde et où l’attente des passagers se faisait aux abords extérieurs du mur d’enceinte de cette mosquée, certainement ces colombes étaient perturbées, ce qui a probablement provoqué leur départ sous d’autres cieux”, dira un voisin visiblement déçu par l’absence explicable de ces pigeons.

L. B.

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