“Nous en avons assez de former pour les autres. Nous voulons remporter des titres”, fulmine Idris Hassaoui, le président de l’équipe féminine de handball de la JS Awzellaguen, dont les meilleures athlètes quittent régulièrement le “cocon” familial pour aller exercer leur talent sous les couleurs des richissimes clubs algériens ou évoluer à l’étranger, en France notamment. Ainsi, les Sihem Hamici, Rosa Chilla, Zohra Azizou, Noria Ferhat et autre Nabila Tizi font actuellement les beaux jours des grandes équipes comme le MCA, El Biar, ou Besançon (France), après avoir été formées à la JSA. “On ne peut pas retenir une joueuse avec quelques milliers de dinars quand ailleurs on lui offre des millions”, nous dira, avec un sentiment d’impuissance, notre interlocuteur qui nous précisera que la subvention de la JSA ne dépasse pas 210 millions de centimes.
Même les modestes indemnités versées aux athlètes risquent de ne pas être honorées. Les caisses de la JSA étant désespérément vides après une saison laborieuse. Hanté par le spectre d’une nouvelle saignée, M. Hassaoui, tient à lancer un appel du pied à “toutes les institutions et les nombreux investisseurs de la région” pour voler au secours de son club.
N. M.