Mais il est connu de chacun qu’il existe des affaires litigieuses non encore tranchées, ou comme le cas qui nous intéresse d’assiette foncière dans l’indivision où l’administration ne peut intervenir dans les délais convenus, même dans des projets d’utilité publique.
Une situation non “assainie” comme celle prévalant à la rue Abane-Ramdane de Chabet Souk, dira un mal logé “qui a entraîné une prise en charge du bidonville ne souffrant d’aucune complication, et une temporisation au niveau du second ilôt appartenant à une famille nombreuse”.
“Lequel dernier bidonville, explique-t-il, s’est élargit après des générations d’existence à 30 familles, qui faute d’espaces ont été contraintes à s’établir dans l’Algérois et d’autres villages, mais n’ont pas manqué de louer les biens leur appartenant à des tierces personnes”, précisant qu’“actuellement, 17 locataires dont 3 occupants propriétaires partagent chacun avec 06 membres ces maisons de fortune”.
Cependant, la démolition puis l’évacuation des résidants du bidonville d’en face n’a pas été du tout “désavantageante” pour ceux du 19 rue Abane-Ramdane, ils ont au contraire, selon lui, tiré leur épingle du jeu, car 06 de ses voisins immédiats auraient bénéficié de logements, 04 seraient recasés à Lakhdaria et 02 à la cité Soulafa de Kirchiche. Mais cela ne veut pas dire que les responsables concernés chargés du suivi de ce dossier ont mis aux “oubliettes” ou qu’ils se sont désintéressés du restant des vieilles bâtisses construites en pisé mélangé à de la pierre et dotées de toits en tuiles, ceux-ci se seraient déplacés deux fois sur les lieux et auraient eu des discussions avec les mal-logés.
Des visites ayant permis à la commission d’exécuter les opérations topographiques nécessaires et de recueillir les différents avis des concernés sur le type de projet à implanter sur les lieux et où ces derniers ont exprimé le vœu, révélera notre interlocuteur (qui n’est autre que l’un de ces intéressés) “de céder l’assiette foncière, moyennant un bon prix en raison du nombre trop élevé d’héritiers”.
Dans l’attente d’un accord entre l’administration et les locataires, ces derniers regrettent “qu’on ne soit pas intervenu au niveau du branchement d’eau potable défectueux, d’où pourraient surgir des MTH à tout moment de l’année”. Une conduite qui daterait de la période post-indépendante, dont une grande partie de la tuyauterie usée partagerait un même espace avec les impuretés dégoulinant du réseau d’assainissement.
A. Chérif
