Le jeune l’artiste avait séduit ses concitoyens par sa voix, son jeu à la guitare et son verbe ciselé, parfois, acerbe.
A 35 ans le jeune artiste kabyle est père de deux enfants (une fille et un garçon), il est issu d’une famille modeste comme la plupart des familles algériennes.
Il bouclera ses études secondaires au lycée Med-Boudiaf de Zeriba commune d’Ahl-el-Ksar, en 1992, après son échec au bac, il s’inscrit à l’école des Beaux arts d’Azazga. Il y restera deux ans. L’école fermera ses portes pour raison d’insécurité, il est transféré à l’école des Beaux arts d’Oran pour préparer un diplôme d’études artistiques générales, il y restera une année, revient à Alger à l’école supérieure des Beaux arts, il y passera une année, puis il sera orienté vers l’école supérieure des Beaux arts de Constantine d’où il sortira avec un diplôme d’études supérieures des Beaux arts spécialité artiste-peintre « portraitiste ».
Djamel, selon les dires de ses proches, tout petit penchait tout naturellement vers le dessin, le travail de la terre glaise pour confectionner divers objets, la calligraphie, etc. Il était aussi un passionné de la faune et de la flore, un amoureux de la nature. Le soir, il ne dormais qu’après que sa grand-mère paternelle lui ait conté une tamacahutt.
Au fil des années, il présentait des aptitudes extraordinaires pour tout ce qui pouvait exprimer un idéal esthétique : L’art pictural, l’art dramatique, les arts de l’espace « dessin, gravure, sculpture, architecture », les arts temporels « mimes, poésie, musique ».
Djamel diplômé de l’école des Beaux arts de Constantine, faute de débouchés, se consacrera pleinement à la musique. Il est compositeur, musicien et chanteur. Au dernier Festival de la chanson amazigh organisé le mois de septembre 2007, auquel il a prit part, Djamel, en interprétant la chanson intitulée La d-ttmektigh s’est vu décerner le premier prix de la chanson moderne.
Pour l’heure, Djamel travaille d’arrache-pied et il compte éditer très prochainement son premier album. Djamel : peintre, sculpteur, musicien et chanteur compositeur nous réserve de grandes et agréables surprises.
Il cisèle sa poésie de la même manière qu’il sculpte une icône. Il est l’étoile montante de la musique moderne kabyle.
L. Firad