N’Jeukam, un Kabyle d’origine camerounaise

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Sur le plan qualité de jeu, tous les observateurs ont été unanimes à dire que la rencontre fut d’un niveau tout juste moyen.

Une multitude d’occasions de scorer, de part et d’autre, vouées à l’échec sans parler de la condition physique des 22 acteurs qui ont peiné pour terminer le match.

Cependant, il faut reconnaître que durant cette partie, c’est l’équipe de Tlemcen qui a fourni plus d’efforts en attaque et ce sont les Bleus qui étaient plus dangereux, notamment durant la première période, en se créant quatre réelles occasions de scorer à la 4’, 24’, 32’ et 33’. Toutefois, la JSM Béjaïa, en optant pour un jeu plus prudent, a réussi là où l’équipe des Zianides a péché dans l’efficacité, puisque sur deux occasions offertes, la première à la 28’ pour Belkheïr qui rate seul face à Gaouaoui, la seconde opportunité a été concrétisée par Boukessassa qui, suite à un mouvement collectif, trompe Gaouaoui à la 38’.

C’était suffisant pour les Vert et Rouge de la Soummam pour terminer cette première période sur cette avance de 1 à 0.

En seconde période, les protégés de Fouad Bouali n’ont pas baissé la garde et tout décidés à rattraper le maigre retard. Ils parviennent à leur objectif à moins de 10 minutes de l’entame de la seconde période par Ben Moussa qui, suite à une monumentale erreur d’appréciation de N’Jeukam qui rate l’interception de la balle, permet aux Bleus de revenir à égalité au score. Cette réalisation, si elle était logique au vu de la domination du WAT, a quelque peut fait baisser le volume du jeu de cette partie devenue plus terne durant le reste des minutes, même si à la 85’, un corner dangereux pour Ben Moussa aurait certainement pu mettre un terme à toute velléité offensive de la JSM Béjaïa. Et ce n’est que logique, si la rencontre va au-delà du temps réglementaire et même des prolongations qui n’ont rien apporté de nouveau.

Il fallait attendre la sentence des tirs au but, où les Bougiotes se sont montrés plus adroits et doivent également une fière chandelle à leur gardien N’Jeukam qui a arrêté trois des quatre tirs des Bleus.

Ferhat Zafane

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