La cour de Tizi-Ouzou a réexaminé hier le procès en appel de Belaïd Abrika contre les individus qui l’ont agressé en novembre 2006 aux Ouadhias. Plusieurs rebondissements ont émaillé le procès d’hier, à commencer par la requête formulée par les délégués des Aârchs de voir l’entame de l’audience reportée jusqu’à l’arrivée de tous les témoins. Le refus que cette demande a essuyé a fini par provoquer les premiers courroux des délégués. Abrika, la principale victime de cette affaire, a clairement demandé au juge de citer le capitaine A. de la gendarmerie, directement concerné, selon les Aârchs, par cette affaire. Devant le refus du juge, les délégués ont demandé que l’audience soit suspendue pour pouvoir se concerter entre eux. Cette fois, leur doléance sera satisfaite. Ils annoncent au juge qu’ils se retirent de la salle. Pas uniquement en raison de l’absence de l’officier incriminé par les Aârchs mais aussi pour protester contre le refus de la justice de requalifier l’affaire en criminelle. Cette attitude n’empêchera pas le juge de délibérer et de prononcer son verdict. La condamnation des deux frères à une année de prison ferme à été confirmée. Six autres inculpés, acquittés par le tribunal de première instance ont été, quant a eux, condamnés à six mois de prison ferme.
Ahmed.B