«Le gouvernement prévoit la création de 400 000 nouveaux postes d’emplois, dont 185 000 postes permanents chaque année et de faire baisser le taux du chômage à moins de 10 % puis à moins de 9% d’ici à 2013 » C’est ce qu’a déclaré jeudi dernier M Tayeb Louh, ministre du travail de l’emploi et de la Sécurité sociale, lors d’une séance parlementaire à l’Assemblée populaire nationale (APN). Cette déclaration à l’adresse des jeunes se veut rassurante qui, selon M. Louh réclame une insertion professionnelle. M. Louh déclare que l’Etat ne ménagera aucun effort pour repondre aux doléances des jeunes: « En 2008, nous envisagerons la création de 420 000 postes d’emplois,ce chiffre s’ajoutera aux 400 000 emplois déjà réalisés l’année précédente » indique-t-il. En effet pour faire face au phénomène du chaumage, qui est une problématique commune à tous les pays, même les plus développés, il est nécessaire de développer le secteur économique, par ailleurs selon le ministre de l’emploi, l’économie nationale avait crér des dispositifs ANSEJ, CNAC et la DAS, afin de répondre à la demande de jeunes chômeurs. Grâce à ces mesures incitatives, ce nouveau plan d’action encourage la création d’un plus grand nombre d’emplois notamment, dans le secteur de l’industrie où une nouvelle stratégie nationale vient d’être mise en œuvre. D’autre part il faut souligner la nécessité de revoir les programmes de la formation professionnelle et universitaire notamment, qui ne correspond pas toujours aux besoins et spécificités du marché national de l’emploi. En somme, il faut pour rappel que les difficultés financières qu’avaient connues l’Algérie en 1986 en raison de la baisse du prix du pétrole ainsi que la crise sécuritaire des années 1990, sont à l’origine d’un exode rural important et ont contribué directement à la recrudescence du fléau du chômage dans le pays.
Maouchi Yahia