Le service maternité fortement sollicité

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L’hôpital Mustapha par exemple accueille non seulement les malades de l’Algérois mais étend sa prestation à l’échelle de tout le Centre. Idem pour les hôpitaux d’Oran, Constantine et Annaba, assurant la satisfaction en besoins médicaux dans les régions sud-ouest et est. Mais à la différence des autres villes, Lakhdaria est sollicitée sur d’autres registres, car en plus des relations administratives qui lient jusqu’à présent les deux institutions que sont l’APC et l’hôpital, notamment dans l’enregistrement des décès, les naissances survenues au niveau de la maternité rattachent davantage “la santé” à l’état civil.Il fut un temps où il n’existait pas de polycliniques ou de cliniques d’accouchement. Le peu dont on disposait ne répondait pas à cette préoccupation. Alors on orientait en ces temps-là les femmes “prêtes à accoucher” vers l’hôpital de Lakhdaria.

“L’inexistence de toutes infrastructures sanitaires”, dira un fonctionnaire de l’APC, a donné lieu à un acheminement conséquent de ces cas urgents vers le centre hospitalier”, expliquant que “non seulement la prestation devait satisfaire la demande locale mais elle s’élargissait aux localités très éloignées telles que Aomar, Kallous, Djebahia et Kadiria”.

“De la sorte, continue ce commis de l’état, une ville d’environ 65 000 à 70 000 habitants, comme la nôtre, fait face presque chaque jour à des flux de visiteurs venant de l’extérieur de la wilaya et des locaux”. Des personnes nées et enregistrées à Lakhdaria, mais originaires d’autres villages, notamment ceux de l’est du pays, d’Alger et de la Kabylie, viennent régulièrement établir les documents attestant leur naissance dans la commune. Mais il arrive aussi aux plus malins des êtres humains se croyant à l’abri de toutes mauvaises surprises qu’ils soient surpris par de fâcheux évènements malgré toute la vigilance dont ils font montre avant d’entreprendre toute action…“car, révèle ce responsable de l’état civil, des automobilistes accompagnés de leurs épouses enceintes de 9 mois, empruntant la route de Lakhdaria ont été contraints de les acheminer vers l’hôpital de la commune”.

Cependant, cette large sollicitude doublement reçue par l’hôpital a commencé à décroître dès les premières implantations des centres de santé dans les localités environnantes, lesquels programment des gardes de nuit et prennent soin des visiteurs venant pour les accouchements. Ceci ne règle que la forte tension accueillie par le Service-maternité de l’hôpital mais n’insuffle pas par là même sur la pression qu’enregistre au jour le jour l’état civil, assurant une satisfaction de la demande locale et celle hors wilaya. “La situation telle que présentée explique les interminables chaînes au niveau des guichets de l’état civil”, a conclu le cadre de l’APC.

A. Chérif

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