Présentement, elles sont au nombre de huit à en souffrir dans la wilaya de Béjaïa.
Les raisons du blocage sont certes différentes, mais les retombées demeurent identiques ; le développement local est sérieusement compromis.
Il en est ainsi, à titre d’exemple, de la commune de Souk Oufella. Là, quatre élus FFS disent qu’il leur “est impossible de siéger à l’avenir avec l’exécutif tant qu’il sera maintenu en poste”. En décodé, cela n’est autre qu’une mise en “quarantaine” du P/APC et témoigne à plus d’un titre sur la nature des relations entre les élus.
Pour étayer leur argumentaire, les quatre élus écrivent dans une déclaration rendue publique que “le comportement du maire est négatif et irresponsable, en déphasage total avec les attributions de la fonction d’un maire.”
Ils en veulent pour preuve “le refus du P/APC d’ajouter un point à l’ordre du jour formulé par un élu conformément à l’article 16 du code communal”. Cela, notent-ils, est en contradiction flagrante avec les textes. Pis encore, le P/APW, selon eux, aurait levé la séance -à noter dans ce sillage que c’est la première session ordinaire après six mois des élections municipales- aussitôt après l’avoir ouverte “par crainte d’affronter les élus dans un débat public et transparent.”
D’après les élus FFS de ladite circonscription, le blocage incombe au P/APC, dont la gestion serait entachée “de dépassement, d’opacité totale, de partialité, de clientélisme.”D’autre part, ils précisent que leurs “divergences avec l’actuel maire ne sont pas dues au partage des postes de vice-présidence ou d’un quelconque clivage politique.”
Cette situation, au demeurant, est identique à celle qui prévaut à la commune d’Aït Mlikèche, où les élus refusent à ce jour de siéger avec le nouveau maire et les raisons invoquées par ces derniers sont semblables à celles énumérées par les élus de Souk Oufella. A signaler en définitive que sur les 52 communes de la wilaya, huit sont toujours bloquées, dont entre autres : Aït Mlikèche, Aokas, Souk El-Tenine, Melbou, Souk Oufella… A quand la dissolution de ces assemblées ?
B. B.
