La Dépêche de Kabylie : Selon les informations recueillies dans la périphérie notamment auprès des riverains, une sorte de bras de fer est désormais actionné contre la Direction des travaux publics quant au projet d’évitement du centre-ville de votre commune : un commentaire ?
Ali Rabhi : nous nous opposerons fermement à ce projet issu d’une décision irresponsable et irréfléchie de la part de la commission technique dépêchée sur les lieux qui n’a pas fait dans le détail pour choisir l’itinéraire le plus simple au moment où tous les chemins mènent à Rome.
Qui vous voulez-vous dire ?
Nous avons proposé un trajet plus adéquat et plus pratique pour la réalisation dudit projet à proximité de la RN 43 à partir de la pompe à essence jusqu’à l’entrée du pont d’Aït Boukandoul pour ensuite suivre oued Aguerioune et effectuer une jonction avec la RN 9 au niveau du marché hebdomadaire, ex-souk el fellah.
Ou réside donc le problème ?
Les services des travaux publics convoitent une parcelle de terrain d’une superficie globale de 123 hectares à proximité de la gare routière qu’ils veulent à tout prix diviser en deux pour ledit projet qui est certes, indispensable, mais ne constitue nullement une priorité. Nous n’avons jamais été contre la fluidité du trafic routier, nous avons proposé une alternative plus logique, hélas autant prêcher en plein désert.
Voulez-vous éclaircir davantage ?
Notre commune est en pleine expansion et il est de notre devoir de mettre en place une politique visant principalement la préservation des assiettes foncières qui se font de plus en plus rares pour servir à des fins d’utilité publique au lieu de jouer à l’aveugle et se gratter la tête ensuite.
Donc, mieux prévenir que guérir.
Que pensez-vous faire ?
Notre ultime recours est de saisir officiellement le wali pour dépêcher une commission technique afin de réétudier le POS et éviter cette mascarade qui nuit beaucoup plus qu’elle n’arrange et tant que notre proposition est constructive nous camperons sur notre décision tout en espérant que la DTP revienne à de meilleurs jugements.
Entretien réalisé par Rabah Zerrouk