«Le lieu où va se tenir le sit-in n’a pas été encore décidé, mais nous l’avons prévu soit devant le ministère de l’Agriculture et du Développement rural, ou devant la direction générale de la fFonction publique (DGFP) ou devant le Palais du gouvernement», nous a affirmé le secrétaire national, chargé de la communication au sein du SNVFAP, Dr Samir Hamza. «Cette décision a été prise suite à la réunion du bureau national tenu le mercredi dernier», a-t-il ajouté.
Ce mouvement de protestation intervient après la grève d’une semaine tenue le 31 mai dernier, et qui n’a pas eu de résultats satisfaisants quant à la classification du médecin vétérinaire comme simple agent exécutant. Rappelons que cette grève de sept jours a paralysé toutes les activités de contrôle et de dépistage des animaux au niveau des postes frontières, des ports et des aéroports. Devant cet état de fait, les médecins vétérinaires disent qu’ils sont déterminés à arracher leurs droits et qu’ils ne comptent pas baisser les bras avant l’aboutissement de leur doléance qualifié de légitime. «Devant le silence des autorités compétentes (la Direction générale de la Fonction publique et le ministère des Finances), nous avons donc décidé de ne plus baisser les bras avant l’aboutissement de nos revendications», nous a-t-il fait comprendre.
Dans la plate-forme de revendication de cet organe syndical figure «l’aboutissement de l’avant-projet du statut des médecins vétérinaires et médecins vétérinaires spécialistes tel qu’il a été rédigé en commun accord avec le ministère de l’Agriculture et du Développement rural, l’association du SNVFAP dans le projet de discussion sur le régime indemnitaire et enfin l’ouverture de dialogue sur le fonctionnement et le devenir des services vétérinaires». Les médecins vétérinaires demandent également «la récupération de la prime vétérinaire spécifique qui a été assimilée par le ministère des Finances à l’indemnité globale spécifique».
A titre de rappel, le SNVFAP a observé le 12 avril dernier une action revendicative dite «griffe de la colère» durant laquelle les vétérinaires doivent effectuer toutes leurs missions qui leurs sont confiées, et ce sans apposer leur griffe personnelle qui comportent leur nom et le numéro de l’autorité vétérinaire nationale.
Lemya Ouchenir