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Détérioration du cadre de vie

Jusque-là tout va bien, mais les services compétents devraient penser à la vider à chaque fois qu’elle est pleine pour éviter que des puanteurs pestilentielles à couper le souffle ne se dégagent car les déchets ménagers sont constitués de produits périssables qui se détériorent vite.

Le moins que l’on puisse dire, est que cette poubelle pleine à craquer en ce moment met dans l’embarras les citoyens qui n’ont pas d’autre choix d’ailleurs que de jeter leurs sacs poubelles aux alentours. On ne peut dire mieux que cette décharge tant décriée par la population change de statut passant de celui d’une décharge sauvage à un dépôt d’ordures légal. “Depuis que les services de la voirie l’ont installée, ils ne l’ont pas encore vidée. Les grandes chaleurs arrivent et nous craignons qu’elle ne soit la source de la prolifération de mouches et moustiques ou la cause d’apparition d’épidémies, c’est pourquoi nous souhaitons qu’elle soit vidée régulièrement”, dira Zoubir. Si les jetées d’égouts tous azimuts polluant les rivières qui ceinturent le village sont difficiles à maîtriser, ce qui cause des désagréments incommensurables aux habitants, notamment aux riverains qui ne savent plus à quel saint se vouer pour que les autorités locales décident un jour de leur accorder un projet d’assainissement digne de ce nom qui éliminerait tous ces désagréments car jusqu’à présent on n’a fait que colmater les brèches en opérant des petites extensions des réseaux existants en fonction des nouvelles habitations, il n’en demeure pas moins que les équipes de ramassage des ordures ménagères passent trois fois par semaine (dimanche, mardi et jeudi) pour enlever les immondices de ce village, alors pourquoi ne vident-elles pas cette poubelle à chaque fois que le besoin s’en fait ressentir.

Si les pouvoirs publics ne se décident pas à lui voter un budget spécial pour canaliser toutes les bouches d’égouts qui souillent les eaux des deux rivières, Seddouk Ouadda restera le village le plus pollué de la commune de Seddouk et quand les risques d’épidémies arriveront, ce qui est fréquent durant la saison estivale : “Bonjour les dégâts”.

L. Beddar

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