l Construit depuis 2006, et dont la réception a eu lieu courant 2007, ce n’est que cette semaine, officiellement le 21 juin courant que le commissariat de police de Berchiche dans la commune et daïra d’El Kseur est devenu opérationnel. Importante agglomération, Berchiche manquait jusque-là d’infrastructures sécuritaires, ce qui s’est soldé à maintes reprises par des vols par effraction de divers magasins, alors que les jeunes désœuvrés livrés à eux-mêmes par manque de travail, et l’oisiveté aidant puisqu’ils ne disposent d’aucune infrastructure de détente mis à part des cafés maures, s’adonnaient à la consommation de drogue et boissons alcoolisés en toute impunité. Le seul commissariat de police d’El Kseur situé au centre-ville, avec des moyens humains et matériel limités ne pouvait assurer la sécurité de toute la daïra d’El Kseur agrandie avec la réalisation des villes de Berchiche, Bonnar, sans oublier la zone industrielle qui a évolué. Ce qui justifie la création de cette nouvelle infrastructure sécuritaire sachant que la gendarmerie n’y est plus depuis les événements du Printemps noir. Cela soulagera sûrement les citoyens d’El Kseur.
B. R.
Et voilà le retour des pénuries d’eau !
l Comme à l’accoutumée dès les premiers jours d’été, le calvaire des pénuries d’eau ressurgit. En effet, depuis une semaine, les habitants de Bonnar, Imakhlaf, Boundjdamen et Berchiche, ne savent plus où donner de la tête pour s’approvisionner en eau potable (sic) ! Déjà que les habitants de ces villages à l’instar de ceux de la ville sont obligés de payer le jerrican de 20 litres d’eau potable livrés par les camions, puisque celle du robinet est impropre à la consommation, et ne sert que pour le nettoyage voilà que le citoyen est obligé encore d’aller se ravitailler à l’aide de citerne à raison de 700 DA pour se laver. Il paraît que cela est dû non pas à une panne de pompe mais au pompiste en congé de maladie alors que son remplaçant déclare que cela est dû aux ordres reçus de ne lâcher que 2 tours de vanne pour ces villages parce que les citoyens refusent de s’acquitter de leur facture.
Mais peut-on payer des factures de plus de 10 000 DA minimum pour une eau imbuvable et dont la distribution est irrégulière où des pannes allant jusqu’à 20 jours et l’eau arrive après minuit et au compte-goutte ?
B. R.
