Un début de solution pour les habitants de l’ex-base-vie

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En fait, il s’agit d’une délibération portant sur le transfert de l’assiette foncière où sont implantés les baraques au domaine public, et ce après l’accord donné par la famille propriétaire du terrain de le céder sans contrepartie.

En principe, avec cette nouvelle donne, les services des domaines n’émettront pas d’opposition pour permettre aux familles de construire sur les lots de terrains qu’on leur a attribué provisoirement. Pour rappel la solution consistant à laisser les résidents de ce bidonville, lesquels continuent à subir les affres de la malvie, a été préconisée par les autorités locales après concertation avec les représentants des habitants, dont certains ont fait le choix de demander d’être recasés dans des logements sociaux. Depuis, rien de concret n’a été réalisé sur le terrain en dépit des promesses tenues par les différents exécutifs communaux qui étaient à la tête de l’APC, ce qui a poussé à l’émergence d’un vent de contestation sous forme d’une série d’actions pacifiques ayant pour objectif principal de maintenir la pression sur les autorités.

La dernière en date a eu lieu lorsque les domaines ont émis un avis défavorable pour l’obtention des certificats de possession, une décision qui a entraîné la fermeture de leur siège pendant 3 jours par les représentants des familles mal logées.

En somme, les raisons évoqués à ce moment là (l’année dernière) sur le caractère litigieux des terrains attribués ne peuvent plus être un prétexte de blocage puisque le président de l’APC, dont le geste a été salué par les habitants de la base-vie, a tranché définitivement sur le problème posé.

M. Haddadi

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