Les transporteurs de Béjaïa réclament plus de sécurité

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Tous les bus des communes de la région est de la wilaya de Béjaïa, près de trois cents, étaient à l’arrêt, obligeant les nombreux travailleurs et étudiants, les empruntant habituellement, à se rabattre sur les taxis ou même à faire le trajet à pied.

Les syndicalistes des transporteurs avaient été appelés par les autorités wilayales pour discuter justement des problèmes qui secouent ces derniers temps ce secteur. Ils se sont réunis justement avec ces dernières dans la matinée d’hier. “Ce n’est pas une grève à proprement parler, c’est plutôt une action pour exiger la sécurité des transporteurs. Quelques citoyens avaient décidés de nous bloquer pendant presque une journée du samedi et c’est là que nous avions senti qu’il y avait une insécurité totale pour nous les transporteurs” nous dira au téléphone, Nacer, transporteur privé de la région d’Aokas.

Notre interlocuteur poursuivant sera ne pas savoir quand ils reprendront le travail car, selon ce dernier, la décision revient à leurs représentants syndicaux. C’est pratiquement l’anarchie totale dans ce secteur à Béjaïa. Il n’ y a aucune cohésion dans le travail entre la Direction des transport et les transporteurs privés et c’est toujours le citoyen qui encaisse les problèmes, quant aux augmentations financières, décidées arbitrairement, elles sont encaissées par les transporteurs eux-mêmes “Je ne suis pas véhiculé et je demande aux propriétaires de voitures d’être solidaires avec nous en nous transportant au passage et vous verrez que nous boycotterons ces transporteurs véreux jusqu’à ce qu’ils baissent leurs prix de moitié faute de quoi ils se verront obligés de vendre leurs bus et de redevenir chômeurs comme avant. Ils ne méritent aucune richesse, ce sont des vautours” vocifèrent allaoua qui a effecteué le trajet, séparant son domicile de son lieu de travail, à pied. C’est pratiquement une guerre que se sont déclarés les transporteurs et les usagers et ce n’est certainement pas dans l’intérêt ni des uns ni des autres. Une solution doit donc être trouvée en urgence et trêve d’augmentations à tort et à travers. Le citoyen en a assez de cette situation.

A.G.

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