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Population réclame développement

Le réseau routier dans la localité de Aïn Turck (7 km à l’ouest de la ville de Bouira) est en dégradation intense. En effet tous les chemins desservant les 18 villages que compte cette commune demeurent abandonnés. A cet effet, les hameaux d’Ivourhlathen, Iaâzithen, Ibournanen, et Aïn Athmane sont toujours enclavés vu que les pistes sont poussiéreuses en été et boueuses en hiver. Cette situation reste parmi les préoccupations du premier magistrat de la commune, en l’occurrence Limam Ahmed, qui nous a lancés : “Nous avons 13 pistes sur un rayon de 30 km, le revêtement des pistes reste pour nous la seule préoccupation. Nous espérons que les pouvoirs publics se pencheront sérieusement sur le cas de ces villages”. Par ailleurs, il est utile de rappeler que les autorités locales ont désenclavé le village d’Ouled Ali ou une route a été ouverte sur un rayon de 3 km revêtus. Par ailleurs, une autre crise, la plus cruciale dans cette région est la pénurie d’eau potable. A ce titre, à l’approche de la saison d’été les villageois souffrent de la pénurie de ce précieux liquide. Le manque d’eau revient selon notre interlocuteur à l’insuffisance de réservoirs. La localité ne possède que trois réservoirs qui ne répondent pas aux besoins de la population. A cette situation, les habitants sont alimentés une fois tous les cinq jours et ce sont les familles du bourg laâzithen qui souffrent le plus et ce depuis des années, “Nous projetons de réaliser un autre réservoir pour satisfaire nos habitants” a conclu, le maire de la commune de Aïn Turck.

Brahim M.

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