Les villageois confrontés à une récession d’eau potable

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Pour cela, les sources d’El Mounfouka et d’El Moumadha, situées à Seddouk Oufella, s’amenuisent elles aussi à la même période comme des peaux de chagrin, ne laissant échapper des deux siphons que de minces filets d’eau, mais qui sont combien même les plus sollicitées. Parfois quand la demande est forte, c’est une foire d’empoigne qui s’installe dans le petit espace qui ne peut contenir les rushs. Ceux qui ont des véhicules vont la chercher plus loin, à Ighzer Amokran ou à Akbou.

En ville, ce sont (six) vendeurs qui alimentent les habitants en eau potable ramenée dans des citernes avec des camions et vendue deux dinars le litre. Pour sa part, la municipalité est loin de rester insensible devant la galère des citoyens.

Le moins que l’on puisse dire, pour bien veiller aux grains et restaurer l’ordre dans un secteur où régnait en maître l’anarchie ce sont bien sûr les propos du président de l’APC, propos afficher dans les villages de la commune, un avis datant du 07/07, informant les villageois, je cite : “Que dorénavant, les branchements individuels en eau potable seront soumis au préalable à l’aval des notables dudit village”.

Le président de l’APC, conscient de la tâche ardue qui l’attend pour la remise sur rails d’un secteur névralgique difficile à maîtriser déploie quand même tous les moyens en sa compétence afin de faire face à la situation critique que vivent les citoyens. “Vivement la mise en service de l’eau du barrage de Tichy Haft, seule solution plausible qui viendrait à bout de cette récession d’une denrée rare et indispensable qu’est cette source de vie, l’eau”, dira un citoyen.

L. Beddar

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