La saison moisson-battage tire à sa fin dans la wilaya de Bouira. Une saison qui selon la DSA tous les records en production céréalière et dépasserait les 1 500 000 q contre 1 400 000 q l’année dernière.
Ainsi, après un début timide durant la première semaine du mois de juin, la campagne s’est amplifié progressivement pour tout l’ensemble des régions de la wilaya…
205 moissonneuses-batteuses ont été mobilisées pour cette opération ainsi que 09 camions de 30 tonnes et 20 bennes moelles appartenant à la CCLS, 40 autres aux privés ainsi que 1900 tracteurs. En revanche, huits centres ont été aménagés pour la réception et le dépôt des céréales récoltés. Cependant, la récolte aurait pu être plus importante n’eut été la sécheresse qui a détruit 4 735 ha entre blé dur, blé tendre et avoire.
Ajouter à cela, 300 ha ravagés par les moineaux ; sans parler des incendies enregistrés presque quotidiennement… La superficie sinistré atteindra facilement les 6000 ha, toutefois, la superficie emblavée est de 79 244 ha, celle moissonnée au 02 juillet dernier 35 969 ha, alors que la moyenne du rendement par hectare est de 16,5 qx/ha. Néanmoins, des céréaculteurs ont affiché leur mécontentements suite au déclassement du blé récolté (en farine) par les responsables du secteur, sous pretexte qu’il était atteint de la “métadine”, une maladie générée par le manque d’azote…. Une délégation s’est déplacée au ministère et à la Chambre nationale d’agriculture pour leur faire part de leur désaccord d’autant que certains parmi eux soupçonnent la qualité de la semence achetée, d’autres trouvent cela aberrant au moment où le blé connaît une crise mondiale et son prix ne cesse d’augmenter…
Il y a aussi la différence dans les prix : un quintal de blé coûte 4500 DA, celui de la farine 3 500 DA soit une différence de 1000 DA/quintal, en plus l’assurance ne couvre pas les maladies comme c’est le cas des catastrophes naturelles.
R. B.