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Le nouvel album de Farid Sameur marche bien

On entend partout les nouvelles chansons de Farid Sameur. Disquaires, fourgons et taxis diffusent sans discontinuer ces rythmes de fêtes dédiés à l’amour, cette voie douce qui surfe sur les mélodies à réveiller tous les indolents de la saison des fêtes qui commence. Parce qu’il est perfectionniste et privilégie la qualité, Farid Sameur, à 38 ans, n’en est qu’à son quatrième album. Il a pourtant commencé à taquiner la guitare à 17 ans, une guitare familiale qui appartenait à son frère. La maison familiale est habituée à la musique. Abreuvé très jeune à une source d’altitude, la poésie d’Ait Menguelet, ce jeune homme d’Ifnaiene aux grands yeux rêveurs, qui fait montre d’une certaine réserve et dont on devine une intense vie intérieure, accorde une grande importance aux textes, portés par une musique rythmée idéale pour les fêtes ; “ Je suis un chanteur de scène mais faire de beaux textes n’est pas du tout paradoxal.

Le public ne s’’y trompe pas. Il ne suffit plus de dire “ je t’aime, tu m’aimes.” Dans une chanson le public n’est entraîné que quand il trouve ses vrais sentiments, quand on suscite en lui de vraies émotions.” Sérieux, presque grave, sa voix est étonnamment douce. Il y a huit chansons dans sa nouvelle production. On écoute avec plaisir “ fellam”, “Karima”, “Dhayen alaamar” ou “ thoura fakagh”, une belle chanson ou la déception amoureuse recherche dans la fuite une guérison improbable “Je ne reviendrai jamais”, dit-il à sa dulcinée. Mais peut-on jurer de quelque chose dans les doux élans du cœur?

M. Amarouche

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