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L’ADE cherche la meilleure formule de distribution

En été lorsque le mercure monte à hauteur de 40 à 42° — d’ailleurs ces températures ont été atteintes fin juin — les citoyens en manque d’eau n’ont d’yeux que pour les ADE, lesquelles prient Dieu de leur épargner une succession de “temps torrides”, entraînant la désapprobation des consommateurs. Qui parmi les habitants de Lakhdaria ne s’est pas jugé mal considéré, voire agressé, lorsque en ouvrant son robinet, il ne reçoit que le sifflement d’une pression venant du fin fond des canalisations.

Bon nombre de ménages, ayant vécu précédemment ces désagréments, disent “grâce à la nature qui nous a offert des mois de mai et juin très cléments, la forte demande ne sera enregistrée qu’à fin juillet et août.”

“L’autre bienfait des phénomènes climatiques dont on a été gratifié, précise un agent de l’ADE de Lakhdaria, c’est la pluviomètrie abondante qu’on a eue, laquelle a fort bien ressourcé la nappe phréatique.” Lakhdaria, en un laps de temps très court, voit certaines de ses agglomérations du chef-lieu de la commune augmenter en nombre, notamment Krichiche, et les 480 Logements, lesquels par cette forte densité accueillent par ci des interruptions de distribution, et par là des pannes dues à la vétusté des installations.

L’agent de l’ADE, très au fait de toutes les interventions menées ces derniers temps rassure “ pour le cas de Krichiche, son extension sur d’autres espaces a entraîné une consommation plus conséquente, elle nécessite une conduite avec un diamètre plus élevé.”

S’agissant de l’autre grande cité de Lakhdaria, à savoir les 480 Logements, pour l’agent “elle est alimentée au même titre que les autres cités, seulement elle connaît un problème de pression”, il précise que “ pour que l’eau parvienne à ce quartier implanté sur une crête, il faudrait la servir par une autre déviation”

Mais la gestion de la distribution de l’eau potable, autrement dit les plannings élaborés afin de répondre aux besoins secteur par secteur, ont changé de données; ils ont évolué en même temps que la croissance des habitants.

“Afin d’avoir une idée sur les nouveaux besoins, continue l’employé, nous procédons par tâtonnements pour trouver la meilleure formule de distribution des stocks disponibles dans le réservoir”, confiant que “ à partir de la 2e semaine de juillet nous ouvrirons les vannes très tôt à 4 h du matin jusqu’à épuisement du stock.” “Ainsi, conclura notre interlocuteur nous verrons ce que cela donnera pour ce début d’été.”

A. Chérif

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