Plus de 3 000 soldats en ratissage à Béni Yenni et Aïn El Hammam

Partager

D’abord à Takhoukht, distant de 15 km du chef-lieu communal de Béni Yenni, un barrage fixe et un cantonnement militaire y sont établis depuis des années, filtrant et contrôlant les usagers de la route parvenant de Béni-Yenni, Iboudraren, Ouacifs, Aïn El Hammam. Non loin de là à quelque 8 kms, un autre barrage fixe de l’ANP et de la Gendarmerie nationale veille en permanence au lieu dit “Tranchée, un carrefour menant vers Iboudraren Aïn El Hammam et Béni-Yenni.

D’autres points de contrôle des forces combinées se trouvent à l’entrée de la commune d’Aït Yahia et un autre à hauteur du village Aït Mimoun, situé entre les communes d’Aïn El Hammam et Larbâa Nath Irathen. Depuis un mois maintenant, les maquis de ces trois localités sont investis par les forces de l’ANP, qui passent des nuits entières en pleine forêt, appuyées par des hélicoptères qui survolent ces espaces regulièrement de jour comme de nuit. Des ratissages s’improvisent dans tout le lit de la rivière (Assif Oussaka) longeant sur des kilomètres les maquis environnants. De sources sécuritaires bien informées, on annonce une bonne prise en mains de ces endroits par les forces de l’ANP installées dans ces lieux dont le nombre dépasserait amplement les 3 000 soldats, et l’opération est menée avec précision et tact par les militaires sous le pilotage d’officiers supérieurs, dont la présence de bérets rouges est signalée, c’est dire l’importance de l’opération mise en braule pour éradiquer à la racine les poches terroristes qui écument ces massifs forestiers.

Des casemates détruites, 5 terroristes abattus, et des reditions enregistrées

Le bilan de cette offensive militaire, non officiel, fait état de la destruction de plusieurs casemates. Dans l’une des casemates découvertes du côté de Sidi Salem, un lieu saint, on annonce la saisie d’un matériel informatique (micro portables) et plus de 50 paires de souliers “Rangers” et un matériel médical assez important. Les bombardements opérés des hauteurs d’Aïn El Hammam et Béni-Yenni, ont permis la neutralisation, dans un premier temps, de trois terroristes carbonisés, puis la semaine d’après deux corps de terroristes ont été retrouvés en pleine la forêt. Comme aussi on annonce la rédition de terroristes dont l’un serait gravement blessé puisque amputé d’un bras

Une fille de 23 ans, kidnappée à Boukhalfa, serait l’otage d’un groupe terroriste

L’information, qui nous est parvenue, parle de la présence d’une centaine de terroristes dans ces maquis dont la plupart sont venus de la région de Boumerdès et de Bouira, comme aussi on nous informe de la présence parmi les terroristes d’une jeune fille âgée de 23 ans.

Elle aurait été kidnappée à Boukhalfa, non loin de Tizi-Ouzou chef-lieu de wilaya, et serait originaire de Bordj Bou Arreridj.

Sa présence parmi le groupe est contre son gré, mais elle a fini par servir, par obligation, les terroristes.

En tout cas à la cadence de la détermination des forces de l’ANP, les poches terroristes finiront par êtres débusqués et neutralisés, en attendant de voir un forcing des forces de l’ANP du côté de Ouacifs ou est signalé la présence d’au moins une vingtaine de terroristes auteurs de plusieurs opérations ces derniers jours.

Depuis moins d’un mois, Ouacifs a enregistré l’assassinat du tenancier d’un bar avec son fils, après avoir refusé de payer une rançon de 500 millions, ou encore le kidnapping d’un jeune entrepreneur libéré trois jours après, et dernièrement l’attaque terroriste contre le commissariat de Ouacifs Centre à 19h où des tirs nourris de toutes parts ont ciblé le commissariat.

T. Brahimi

Partager