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L’APW de Tizi-Ouzou tient une session consacrée à la sécurité

L’APW de Tizi-Ouzou a consacré, hier, une session sur un thème d’une actualité brulante. “L’insécurité dans la région.” La session en question a été boycottée par les élus FFS et RND, seuls ceux du RCD et FLN continuent, épisodiquement, à faire valoir l’alliance contractée en novembre 2007. Dans la déclaration, ayant sanctionné les travaux de cette session, il est indiqué que la session a regroupé les élus des deux partis aux APC, APW et APN. Cette tardive préoccupation de l’insécurité dans la région ne peut combler le déficit en la matière ou encore réussir à masquer la démission des partis pendant que la région sombrait dans l’insécurité, où seules les forces combinées de sécurité ont marqué leur présence régulière sur le terrain. Plus de 30 kidnappings sont orchestrés à l’échelle de la wilaya, des entrepreneurs n’ont été libérés que contre payement de rançons exigées aux familles en détresse. Assassinats, véhicules militaires incendiées, rackets dans des faux barrages. Ceci dit, mieux vaut tard que jamais, comme dirait l’autre. Ainsi à travers une déclaration rendue publique hier, l’APW a tiré la sonnette d’alarme sur la recrudescence de la violence dans la région, elle somme “les services de sécurité, quel que soit le corps auquel ils appartiennent, doivent accomplir pleinement et efficacement leur rôle, à tous les niveaux et sur toute l’étendue de la wilaya, dans le strict respect des lois de la République et des droits de l’Homme” est-il noté, et d’affirmer que “les élus sont jaloux des prérogatives que leur a conférées l’urne et qu’ils feront face aux représentants autoproclamés et usurpateurs de tous bords qui alimentent le désordre, espérant se replacer de nouveau”. Jetant la suspission sur les pouvoirs publics, le texte de la déclaration enchaîne “les élus de la wilaya de Tizi-Ouzou, conscients que le développement n’est possible que dans la sécurité rétablie, ne ménageront aucun effort pour aider à lutter contre ce phénomène qui gangrène de plus en plus la région, pour peu que les pouvoirs publics partagent notre préoccupation.”

Khaled Zahem

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