Les chutes Nat Gara

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Le aghamac sévit toujours à At R’gad. La révolution acnéique espère plus de bouhriture. En attendant, l’adoption de la mouture finale de tigherghert est remise au prochain mouvement d’air frais. Le vieux Dezdeg et sa petite- fille Mina ne sont toujours pas rentrés à Alger. Yidir la sieste yefreh dayen kan. Yekkuli ghef Mina. Nettat aussi i3ejeb-as Yidir. Mais, elle ne sait pas d acu tt-i3ejben deg umurdus-nni.

Histoire de le cerner, de le comprendre, de le situer, elle lui demande :

– Alors Yidir, tu attends quoi de la vie ?

– Tamazight langue nationale et officielle, JSK à la Ligue des champions, le printemps sans qualificatifs…

– D’accord ! mais toi, pour toi…

– Pour moi ! là tout de suite ?

– Si tu veux.

– Baisse de température.

Désespérée de ne pouvoir lui arracher sin wawalen romantiques, Mina abandonne.

Pendant ce temps, Sadiya n l’euro, Kaci l’angoisse d le vieux Dezdeg ttriflicin comment aider At R’gad à traverser l’été s ubehri tili, inigman, ighi. Dezdeg n’est pas vraiment enthousiaste. Pour lui, la priorité des priorités est d’essayer de comprendre ce qui se trame à l’horizon 2009 :

– Ad nefhem d’abord ce que manigancent les décideurs pour qabel et nous y préparer en fonction.

– On a tout notre temps a dda Rezqi ! Tura ad nzer amek ara nesbuhru taddart, estime Kaci.

– D tidet a Kaci a mmi !, acquiesce Sadiya n l’euro.

Le trio se met donc à réfléchir sérieusement sur les moyens à mettre à la disposition des At Taddart pour leur permettre de capter le plus de bouhriture possible.

Dezdeg propose de réquisitionner deux bus pour acheminer, à tour de rôle, at R’gad à Tichi. La proposition n’a pas été retenue. Sadiya et Kaci estiment que le voyage sur Bgayet et encore plus fatiguant. Lmir fait la proposition de construire une piscine. Cela aussi n’est pas possible, du moins pour cet été.

Après avoir fait le tour des possibilités à même d’adoucir l’été des At R’gad, Sadiya se souvient des chutes Nat Gara :

– llan waman, tella tizegzewt, ijedjigen…!

– Et alors a Nna Sadiya ?, l’interrompt Kaci.

– Il suffit d’aménager les chutes Nat Gara. Quinze jours de travail sur le site suffisent pour accueillir les pique-niqueurs n Taddart.

T.Ould Amar

[email protected]

Le livre «Iberdan n-tissas», en débat

Une rencontre-débat autour du livre “Iberdan-n-tissas” de Messaoud Oulamara se tiendra aujourd’hui à la Maison de la culture de Tizi-Ouzou,

à 14h. Elle sera animée par M. Abdeslam Abdenour, en présence de M. Abdellah Oulamara, fils de l’auteur

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