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Du matériel en donation bloqué à la polyclinique de Seddouk

Un important matériel médical a été offert bénévolement par un bienfaiteur de la région à la polyclinique de  » Beni Maouche « , malheureusement, les plus intelligents ont laissé le plus important du matériel à la polyclinique de Seddouk, (Concentrateur d’oxygène, appareil aérosol, infrarouge), et ce contre la bonne volonté des bénéficiaires, sous prétexte de l’introduction du matériel dans les inventaires du centre, ainsi que d’autres questions de dépendance.

Le Docteur Ait Moula, médecin au centre de santé de Beni Maouche dira à ce sujet :  » Tout dépend de la polyclinique de Seddouk. Chaque année il y’a un fonctionnaire qui vient faire les inventaires et nous n’avons aucune décision concernant l’intérêt de notre centre de soins. La preuve est là. A cet effet, il est temps de doter le Centre de santé de Beni Maouche de moyens humains et matériel qui lui sied « , Omar Ouari, infirmier dans le même centre, abondera dans le même sens : « Il y’a un manque de moyens humains et matériel flagrant. Et nous avons plus de 20 000 habitants qui se dirigent vers notre centre pour leurs soins. Nous-mêmes, on est mal dans notre peau en raison des insuffisances que nous rencontrons quotidiennement. A cet effet, comment voulez-vous faire face à l’augmentation des besoins des patients et citoyens ? « .Justement pour pallier à cette défaillance de prise en charge des besoins et pour la prise en charge des handicapés dans le cadre social organisé, une association vient de naître mais qui attend encore son agrément par les autorités compétentes de la wilaya de Béjaïa. Dans toutes règles de gestion, tout centre devrait avoir ses propres moyens humains et matériels et organisationnels, pour la bonne marche de l’établissement. Ce qui soulève une autre question de dimension — où le pays s’apprête à créer d’autres wilayas déléguées justement — afin de pallier justement au phénomène de la bureaucratie qui gangrène non seulement la bonne santé des différents organismes, mais qui se répercute davantage sur le moral des citoyens à grande échelle. Et qu’en est-il de cette pratique pourtant révolue depuis belle lurette? Autrement dit, ayons conscience des impératifs. Ceci dit, la santé passe d’abord par l’honnêteté et la sagesse morale avant tout, là où résident confiance et santé public.

Amar Chekar

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