1er jour, hier, d’une grève de la faim illimitée

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Après avoir tenu plusieurs actes revendicatifs afin d’arracher leur droits, le Conseil national des enseignants contractuels (CECA) a décidé cette fois-ci, d’opter pour une grève de la faim illimité, et ce, jusqu’à l’aboutissement de leurs revendications qualifiées de « légitime ».

En effet, près d’une trentaine d’enseignants contractuels sont en grève de la faim illimitée depuis hier au siège national du Snapap, à Alger.

Ces enseignants qui ont subi des atteintes à leur droit sociaux, veulent à travers cette action revendicative, attirer l’attention des pouvoirs publics sur leur situation socioprofessionnelle qui devient de plus en plus critique.

Jointe par téléphone, Mériem Marouf, chargée de communication du bureau national des enseignants contractuels, nous dira « nous sommes près d’une trentaine d’enseignants venus de différentes wilayas à savoir Béjaïa qui compte près de 1 400 enseignants qui n’ont pas reçu leur salaire depuis 3 ans avec Alger, Annaba, Adrar et Guelma ».

Ce mouvement de protestation, selon elle, intervient afin de contester les contrats à durée déterminée imposés durant plusieurs années à ces enseignants qui perçoivent des salaires inférieurs par rapport à ceux de leurs collègues confirmés.

Effectivement, le Conseil national des enseignants contractuel n’a pas cessé, ces derniers mois, à travers de nombreux sit-in tenus devant les Directions de l’éducation nationale, le ministère de l’Education nationale, et le Palais du gouvernement de demander l’aboutissement de leurs doléances.

Dans la plateforme des revendications de cet organe syndical figurent «la nécessité d’ouvrir des concours de recrutement à tous les diplômés universitaires en prenant en compte l’expérience, l’intégration des enseignants contractuels employés avant le 31 décembre de l’année en cours, et l’intégration de ceux qui ont exercé une année d’emploi, ainsi que la réintégration des enseignants contractuels exclus abusivement et enfin la possibilité de bénéficier du salaire du congé annuel ».

Ils demandent également l’ouverture des postes budgétaires pour les matières récentes comme l’informatique. Il est certain que le CECA ne compte pas baisser les bras avant la satisfaction totale de leurs revendications.

Lemya Ouchenir

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