En dépit des embûches, notamment financières qui frappent les sections de l’association sportive des arts martiaux de Mechtras, dont la discipline principale est le kyokushinkai, ses athlètes, sous la direction du bureau de ladite association et ses entraîneurs, Slimani Belaid, Adryen Hocine et Ilhadjem Med-Arezki, réalisent des résultats surprenants qui méritent plus de considération. En effet, sa dernière sortie qui remonte au 12 juin 2005 n’a pas été vaine. Sa participation au premier championnat arabe de kyokushnikai en Tunisie, a été plus que positive.Engagée avec un seul athlète, Loukadir Sofiane, dans la catégorie moins de 70 kg, celui-ci a pu arracher la troisième place (médaille de bronze) devant une panoplie d’athlètes venus de Libye, d’Irak, de la Palestine, et du Koweït.Quant à son entraîneur, Slimane Belaid, qui déplore l’absence de prise en charge il a été élu président de la commission législative et de surveillance de l’Union arabe de kyokushinkai. «Nous n’avons aucune subvention, aucune aide des collectivités locales. Nos sections qui se déploient de plus en plus dans la région, souffrent le martyre. Nous assurons avec nos propres moyens les loyers et les déplacements… Même ce voyage en Tunisie a été assuré par notre propre effort personnel. D’ailleurs, c’est ce marasme financier qui nous a obligés à faire le déplacement avec un seul concurrent».Quant au niveau de la compétition, Slimani le juge acceptable, surtout dans la catégorie des lourds. Celle-ci est beaucoup prête du niveau mondial, nous a-t-il appris. Dommage pour les absents, 9 pays, en plus de ceux qui ont participé, devaient prendre part à ce rendez-vous, comme le Maroc…). Ainsi, l’Association Sportive de kyokushinkai crée en 1998, dont le siège se trouve à Mechtras, dispose de 4 sections déployées à : Mechtras, Boghni, Tizi Ouzou et à l’Aziv-Cheikh, sis dans la commune de Ain-Zaouia. Elle renferme plus de 300 athlètes.Son calvaire immédiat, selon ses dirigeants, serait l’absence d’une fédération dans leur discipline, auquel s’ajoute l’handicap financier et matériel.Dans l’attente d’une quelconque aide, l’ASSAM-K n’a que son courage pour d’autres éventuelles consécrations.
Ali Khalfa