“Depuis l’investiture de l’actuelle majorité à la magistrature municipale, notre commune vit dans une situation qui ne cesse de livrer ses scandales. Une véritable oligarchie s’est imposée à la gestion de notre collectivité”, lit-on dans la déclaration. Aussi, la crise qui couve déjà depuis quelques semaines au sein de cette assemblée prend de l’ampleur en s’aggravant et est désormais portée sur la voie publique. Les nombreuses contestations des citoyens qui ont occupé maintes fois la voie publique en totale transgression de la loi seraient l’écho de ce mal qui mine l’APC. Salah Benanoune, premier vice-président, nous a confié hier au sujet de cette déclaration : “Les portes du dialogue sont grandes ouvertes au sein de l’Assemblée. Le recours à l’affichage public par nos frères élus pour exprimer leur mécontentement est contestable dans la forme et dans le fond. Depuis notre installation en février 2008 à la tête de cette APC, nous n’avons jamais cessé de prendre à bras-le-corps les préoccupations des citoyens. D’ailleurs, tous les dossiers qui relèvent de la compétence de l’Assemblée sont à l’étude aux niveaux des différentes Commissions et certains d’entre eux, qui étaient en suspens depuis belle lurette sont résolus : Si jamais ils (les six élus) persistent dans leur démarche, c’est tous les citoyens qui seront pénalisés et le devenir d’Akbou sera sérieusement compromis”.
Pour leur part, les contestataires estiment: “Devant ce constat négatif risquant de compromettre le fonctionnement de l’APC pour le reste du mandat et risquant sérieusement d’hypothéquer l’avenir de notre collectivité qui aspire à accéder au rang de wilaya, nous, élus à l’APC, signataires de la présente déclaration, dégageons toute responsabilité quant au développement catastrophique de la situation et décidons de prendre toutes les mesures qui s’imposent dans le cadre de la réglementation”, poursuit la déclaration. Notons enfin que l’Assemblée populaire qui s’est réunie à deux reprises, une fois en Assemblée ordinaire et une autre fois en Assemblée extraordinaire, n’a pas pu délibérer. Affaire à suivre.
Bachir Sadi
