A l’heure des bilans, chaque établissement évalue ses résultats pour, le cas échéant, se remettre en question. Au lycée Mustapha-Ben Boulaid l’ambiance est plutôt à la fête cette année puisque des progrès notables ont été enregistrés. Bien que les notes des bacheliers de l’établissement restent moyennes dans l’ensemble, une élève s’est pourtant distinguée en langue française. Le relevé de notes de Aziza B., qui a passé son bac série “sciences de la nature et de la vie” fait ressortir une note de français de 19,5/20. Dans une matière où la majorité des élèves arrivent difficilement à décrocher des notes honorables, Aziza a fait, comme on dit, “ carton plein”. La difficulté d’une telle performance réside dans le fait que la dernière partie de l’épreuve, c’est-à-dire l’essai, est notée sur six, une note à laquelle peu d’élèves peuvent prétendre. En français, les candidats misent surtout sur le fonctionnement de la langue, sachant qu’ils ne peuvent grignoter que deux ou trois points en rédaction. A. B. qui n’a perdu qu’un demi-point en paragraphe et qui a réussi un sans faute sur toute la ligne, nous a signalé, ce qui lui semble comme une “anomalie”.
Elle ne peut, nous dit-elle, prétendre à une inscription à l’Ecole normale supérieure (ENS) pour une formation de PES en français, malgré ce résultat. En effet, en consultant sur Internet les propositions qui lui ont été faites, elle découvre que malgré ce résultat, elle ne peut subir la formation d’enseignante dans sa discipline préférée vu que la moyenne générale obtenue au bac ne le lui permet pas. Elle peut, par contre, suivre des filières qui ne l’intéressent nullement. Un cas comme tant d’autres à méditer.
A. O. T.