“La raison du plus fort est toujours la meilleure”. C’est ce que semble appliquer la Sonelgaz aux petites communes qui, des fois, à cause de certaines difficultés financières n’arrivent pas à honorer des dettes générées dans le passé. L’exemple de la commune de Aïn Zaouia dont le siège est plongé dans le noir voilà maintenant presque 2 mois, sans qu’aucune solution ne pointe à l’horizon, illustre bien la fragilité des institutions publiques.Effectivement, pour des factures inhérentes aux années 1995, 1998 et 2000 et qui concernaient des travaux de raccordement de deux lotissements situés au chef-lieu de la commune, et que devraient payer l’agence foncière et la CNEP en leur qualité de maître d’œuvre des projets de construction, les responsables de la Sonelgaz ont décidé d’appliquer la sanction de couper l’électricité à l’APC. L’argument avancé par ceux-ci, est en relation directe avec semble-t-il, les engagements pris par les exécutifs précédents de se porter garants financièrement des opérations citées précédemment.De cet état de fait, une situation est née dans le siège de la municipalité. Elle se caractérise par la dégradation des conditions de travail dans les services, à l’instar de ceux s’appuyant sur l’outil informatique. Autre désagrément, il concerne l’absence de communications comme le téléphone, ce qui a isolé cette institution du monde extérieur. A cela on peut ajouter, l’inexistence de toute climatisation dans les bureaux en cette période de très grande canicule, poussant ainsi les agents à quitter leur poste de travail. Au demeurant, même si des tentatives de trouver compromis avec la Sonelgaz pour rétablir le courant en négociant probablement les échéances de paiement, rien de concret n’est survenu sur le terrain ce qui laisse supposer que le noir va perdurer dans la mairie.
M. Haddadi
