Cette situation extrêmement grave n’inquiète surtout pas notre gouvernement, malgré cela les grévistes sont plus déterminés à poursuivre leur mouvement jusqu’au bout « , dira Mme Meriem Marouf, chargée de communication au Conseil national des enseignants contractuels (CNEC). Pour preuve, 15 enseignants contractuels venus de différentes wilayas ont rejoint hier le siège du Snapap où les grévistes ont observé leur grève. Et d’ajouter que » le nombre d’évacués est arrivé à 9 enseignants contractuels ; ceci se passe devant le terrible silence des pouvoirs publics et la tutelle qui n’a même pas pris la peine d’envoyer une commission de santé pour s’enquérir de l’état de santé des grévistes « , a-t-elle déploré. La chargée du CNEC a tenu à préciser qu’ » alors que les pouvoirs publics continuent à tourner le dos à nos doléances, on a reçu des appels téléphoniques des partis politiques pour l’installation du comité de soutien aux grévistes qui aura lieu le 26 juillet prochain, un appel de solidarité de la part des organisations démocratiques du travail, ainsi que de différents appels des personnalités de Londres et de Suisse et ce, pour exprimer leur regrets absolus vis-à-vis de l’indifférence totale des pouvoirs publics « . Vue cette situation désastreuse les partis politiques présents à la réunion du 23 juillet dernier ont décidé de se réunir chaque jour pour la préparation et l’organisation d’une rencontre avec le ministère de l’Education nationale qui se tiendra le 26 juillet prochain ; ceci avec la participation de différents syndicats autonomes et les personnalités nobles et actives pour sauver les vies humaines « , lit-on dans le communiqué du CNEC. A titre de rappel, ces grévistes qui ont mis leur vie en danger par cet ultime acte revendicatif demandent ceci » la régularisation de la situation des enseignants contractuels et leur intégration quellle que soit leur spécialité, le versement des salaires non versés depuis trois ans et de bénéficier des primes de documentation et de qualification. » Ces enseignants contractuels réclament également la titularisation des enseignants contractuels après une année d’exercice et la réintégration de ceux révoqués abusivement.
Lemya Ouchenir
