Dans deux correspondances adressées aux responsables concernés avec copies aux autorités locales, les habitants du village de Tizi Ahmed dans la commune de Tichy attirent l’attention des autorités sur “l’abandon” dont ils font l’objet.
Outre le fait qu’ils ne soient ni alimentés en gaz de ville ni dotés de Maison de jeunes ou autres structures de loisirs, ils réclament le minimum “réalisable” en priorité.
C’est ainsi qu’ils demandent aux responsables de l’Algérienne des eaux de régler le problème des coupures fréquentes d’eau dues, selon eux, à la vétusté d’un tronçon de conduite de près d’un kilomètre situé entre Tizi Ahmed et le lieu dit El Harma, à proximité de l’école primaire.
Ce tronçon de conduite doit être remplacé avant de bitumer la route dont le projet est en cours de réalisation.
Pour ce dernier, le tronçon Affalou-Tizi Ahmed étant presque achevé, il reste celui reliant Tizi Ahmed à Baccaro. Avant de l’entamer, les habitants demandent au directeur des travaux publics d’étudier la possibilité de l’élargissement de la route avec construction de caniveaux, ceci dans le but d’éviter les risques d’accidents qui ont eu lieu, dans le passé, en plusieurs endroits exigus. D’ailleurs, nous nous rappelons celui dramatique du mois de Ramadhan 2006, lorsque juste avant la rupture du jeûne, un fourgon croisant un véhicule léger justement, avait fait une chute dans un ravin causant un mort et plusieurs blessés. “Nous nous sentons abandonnés et pourtant, nous ne demandons pas l’impossible. Cette fois-ci si jamais nos doléances ne sont pas prises en considération, nous ferons comme tout le monde, nous couperons la RN 9 à la circulation. Ce n’est pas parce que nous surplombons Tichy qu’on est bien loti. Bien au contraire, ce site paradisiaque n’a jamais été la préoccupation des différentes assemblées qui se sont succédé à la mairie de Tichy”, déclare avec énervement, Abdelhamid, un habitant de ce village. Le quartier de Tizi Ahmed, considéré comme étant parmi les plus importants de la commune de Tichy et renferme près de 4 000 âmes qui se sentent délaissées et abandonnées par leurs élus.
A. Gana