Des décharges sauvages polluantes

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Quand la force de loi ne règne pas, alors l’anarchie régnera en maître. Le sujet de notre papier est d’attirer l’attention des uns et des autres sur les multiples agressions dont fait l’objet notre environnement. En effet, il y a donc lieu d’évoquer ces décharges sauvages qui pullulent n’importe où. Il n’échappe à personne de passage sur la RN25 de sentir ces odeurs nauséabondes qui se dégagent de ces monticules d’immondices déposées sur les accotements.

En arrivant au lieu dit Ahachad n’Taâounine ou encore à quelques centaines de mètres de la station d’épuration, on voit toutes les ordures de toute nature jetées furtivement par des automobilistes de passage. Ce qui représente un danger pour la santé aussi bien des usagers de cet axe routier fréquenté même par des citoyens de l’est du pays que pour les riverains. En plus, y sont balancés même des bêtes mortes. Dernièrement, en pleine chaleur, pas moins de quinze poulets morts dont nous ignorons d’ailleurs l’origine ont été jetés sur la chaussée provoquant ainsi un air irrespirable.

Certes, la faute n’incombe pas aux services de la voirie car il ne s’agit pas d’un périmètre urbain mais beaucoup plus au manque de civisme des citoyens. Bien qu’un parapet ait été placé dans le lieu habituel les récalcitrants trouvent toujours le moyen d’improviser d’autres places pour y déposer leurs sacs poubelles et autres ordures. Ainsi, ni les parapets ni encore moins les panneaux “Décharge interdite” ne dissuadent ces gens de polluer l’environnement et de porter atteinte à la santé d’autrui. Devant cet état de fait, les monticules arrivent même à obstruer le cours d’eau qui déversera toutes ces saletés en hiver prochain dans la rivière qui avec son eau va “recharger” les nappes phréatiques sources pour les nombreux puits situés du côté de l’oued.

Aussi, est-il temps de trouver une solution à ce problème. Il serait peut-être possible de diligenter des brigades impromptues en vue de veiller sur les lieux. Mais, à notre sens, il ne faudrait pas un gendarme ou un policier ou même peut-être un militaire pour surveiller chaque citoyen, il y va de l’éducation et du civisme de tout un chacun. Encore une fois, peut-être des citoyens viendraient bloquer la route pour demander le déplacement des immondices ? En tout cas, ce n’est pas la solution car les autorités ne possèdent aucun arsenal répressif pour mener une telle lutte contre les contrevenants.“Un peu d’éducation, S.V.P !”, tel est l’appel de toute personne consciente de la gravité d’un tel comportement négatif sur toute la ligne.

Amar Ouramdane

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