Lors de la visite effectuée la semaine passée auprès de ses parents à Kherrata, nous l’avons rencontré et nous avons profité pleinement de son court séjour pour nous parler de beaucoup de choses notamment sa dernière désignation en tant qu’entraîneur de l’USM Béjaïa. Ecoutons-le
La Dépêche de Kabylie : Après deux années passées à la JS Tichy. Vous avez quitté ce club et vous avez opté officiellement pour l’USM Béjaïa. Un commentaire ?
K. A. : J’ai dû quitter la JS Tichy pour des raisons d’ordre financier et je n’ai pas de regrets de l’avoir quitté car moralement j’ai la tête tranquille. On s’est classé 6ème avec des moyens dérisoires et des joueurs de crus qui ont d’ailleurs séduit pas mal de clubs.
Y a-t-il d’autres raisons qui vous ont poussé à opter pour l’USM Béjaïa ?
Je vous l’ai dit auparavant que nous les entraîneurs, nous sommes une proie facile. On travaille souvent pour ne pas être payé. Dés la baisse du rideau du championnat. Je dis bien, aucun dirigeant de la JS Tichy ne m’a contacté. Cela m’a vraiment écoeuré et m’a même poussé à changer d’air. J’ai choisi l’USM Béjaïa par conviction car les dirigeants de ce club ont été sincères avec moi.
Pouvez-vous nous parler un peu des objectifs tracés avec votre nouveau club ?
Sincèrement, les dirigeants de ce club sont ambitieux, mais sans vous mentir, je ne peux vous parler d’objectif pour le moment jusqu’aux négociations avec les dirigeants et après avoir rassemblé tous les joueurs.
Le mot de la fin ?
Là, où j’ai travaillé j’ai laissé de bons souvenirs. Cette année, j’espère que je suis entre de bonnes mains. Au passage, je remercie et je rends hommage à M. Fayçal Alloui, Hakim Hannachi et Ali Djouadi sans oublier les supporters qui étaient fidèles à la JS Tichy.
Smaïl Chenouf