l » Boubekeur Makhoukh était un excellent auteur, et que Dieu ait son âme. Nous l’avons perdu très jeune, malheureusement. J’ai eu l’occasion de le connaître et de travailler avec lui, sur sa dernière œuvre, Nouba fi el Andalous, au profit de l’ONCI, après il nous a dit bye-bye. C’était toujours un plaisir de travailler avec lui. Boubekeur a des écrits magnifiques. Il maîtrisait très bien la langue arabe et la poésie. Sa mort nous a énormément touchés. Makhoukh restera toujours vivant pour nous les artistes. ça fait aussi plaisir lorsque son village natal le commémore chaque année. C’était quelqu’un qui a donné au théâtre algérien même s’il n’avait pas eu le temps de donner tout ce qu’il avait. Lorsque les membres de cette association sont venus me demander de l’aide, j’avais pensé que le mot festival national était gonflé, mais en arrivant ici à Tifilkout, j’ai su que c’est quelque chose de grand et de sérieux. C’est magnifique lorsqu’un village au fin fond de la Kabylie organise ce genre de manifestations, et je m’engage à les aider à chaque fois qu’ils me sollicitent. «
