Ce projet est attribué, à l’instar des autres communes, à la commune de Béni Maouche en 2005 afin de mettre un terme aux problèmes que rencontrent souvent les mères travailleuses pour faire garder leur progéniture. Butant sur l’absence d’assiettes foncières devant abriter ce projet, les autorités locales n’ont pas trouvé mieux que de l’implanter sur le terrain d’une vieille cité dont les constructions étaient précaires. “Cette cité date du temps de la colonisation. Comme les habitations étaient vétustes, certaines presqu’en ruine, l’APC les a démoli après avoir relogé les habitations. Les travaux ont donc démarré en 2006 et ont connu un net avancement. Mais seulement un imprévu est venu chambouler nos plans. Il s’agit d’une maison non démolie attendant le feu vert de la propriétaire habitant sur Alger. Cette femme bénéficiaire en 2002 d’une attestation de recasement contre la démolition de sa maison s’est présentée à l’APC, il y a une année exhibant cette fameuse attestation et exigeant l’attribution effective du logement avant la démolition de l’ancien. L’APC s’est engagée à lui octroyer un logement mais en attendant le retard s’accumule”, dira ce responsable.
Le moins que l’on puisse dire c’est qu’avec l’arrêt de ces travaux, ce sont bien sûr les jeunes couples travaillant à deux ou les mère exerçant un métier qui ne sont pas au bout de leur peine et qui en souffrent le plus, attendant impatiemment et avec les yeux de Chimère la réalisation de cette crèche qui viendra mettre un terme définitif à leurs problèmes. Ils auront enfin la chance de confier à un personnel spécialisé leurs enfants. Lamentablement, ils continueront donc et n’ayant pas le choix à confier leurs enfants à un membre de leur famille ou à un voisin. Leur souhait n’est autre que de voir les pouvoirs publics intervenir pour une solution, le plus tôt sera le mieux pour eux.
L. Beddar