Début du concours d’accès aux postes d’enseignement fondamental

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Cette épreuve touche à toutes les matières que constitue ce cycle d’enseignement avec un nombre de candidats variant pour chaque poste et un nombre de postes limités. Les sujets du concours traitent les côtés pédagogique et didactique de l’enseignement en général. Mardi dernier était programmée la langue amazighe et la langue anglaise. Spécialement dans la matinée, les candidats de Tamazighit au nombre de 27 ont été soumis à un concours oral qualifié de «banal» selon B.M., candidat à ce concours. Des candidats qui se plaignent aussi de l’absence d’un jury spécialisé qui est remplacé par un jury purement francophone. Durant l’après-midi, et au même CEM les licenciés de la langue anglaise, lesquels sont divisés en deux centaines. La deuxième section a planché le lendemain et a aussi été soumise à un concours oral pour retenir par la suite les dix candidats admis à cette épreuve. Il est à signaler que malgré la vocation de ce concours d’accès et sa généralisation sur le territoire national on lui a donné l’aspect de régionalisme car ce n’est pas donné à un résident des autres wilayas de passer ce concours en dehors de sa propre wilaya. Et dans ce contexte même M. T.M. dira : «Je suis allé à M’sila pour passer cette même épreuve la dernière fois pour enseigner la langue anglaise mais j’étais stupéfié par l’existence d’une carte maîtresse qui vaut plus qu’un diplôme qui est le certificat de résidence.». Un fait à signaler lors de ce concours est que les frais d’examen dont les candidats ont eu à s’acquitter lors de leurs inscriptions ont été intégralement remboursés. Ce remboursement serait dû à la publication d’un article dimanche dernier dans nos colonnes, dans lequel les candidats s’interrogeaient sur cette somme de 300 DA qu’ils devaient débourser pour déposer leurs dossiers. Pour cette année, les candidats ont été donc réhabilités dans leurs droits, ce qui n’a pas été le cas les années précédentes où les candidats avaient encore une fois dû payer des frais existant uniquement dans la wilaya de Bouira. Lorsqu’on sait que près de deux mille candidats s’acquittent chacun de la somme de 300 DA, le calcul est simple : 600 000 DA pour que les encadreurs puissent se restaurer ! Sauf si les professeurs chargés de la surveillance des examens bénéficient d’un buffet caviar et fruits de mer, il n’est pas certain que cette somme soit attribuée uniquement à la restauration des encadreurs.

Brahim B.

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