Il reste tout de même quelques villages qui sont mal desservis, même si certains transporteurs clandestins exploitent ce créneau.Cependant, aujourd’hui, le problème que rencontrent les voyageurs est celui de se rendre à Alger. Car, depuis près de quinze ans, avec la disparition de la SNTV, il n’existe plus de bus qui assure la ligne directe. Pour se rendre à la capitale, il faudra faire une escale à Tizi Ouzou. Or, avant, deux bus assuraient ce trajet. “Il faut réhabiliter cette ligne. Il faut que la direction du transport tranche ce problème. “Je me souviens qu’à l’époque de la SNTV, il y avait deux cars, l’un pour les Issers et l’autre pour Draâ Ben Khedda” a déclaré même un citoyen devant le wali en visite à Draâ El Mizan. D’ailleurs, dans les revendications de la société civile, existe bel et bien cette demande. “A quand la réhabilitation de cette ligne ?” s’était interrogé un autre intervenant. Dans ce même contexte, une autre préoccupation a été soulevée. Cette dernière est inhérente à la réalisation d’une gare routière. Effectivement, celle-ci manque beaucoup dans la région. Depuis que le siège de l’ex-SNTV a été transformé en pharmacie et que la gare routière réalisée à l’abattoir est boudée par les transporteurs, aucun autre lieu n’est prévu à cet effet. Pourtant, cette ville sert de transit pour se rendre vers beaucoup de régions : Alger, Tizi Ouzou, Bouira. “La gare routière devient plus qu’indispensable. C’est une honte de voir tous ces bus et autres taxis obstruer la route principale et l’artère jouxtant la mosquée. Au moment des départs, c’est un véritable calvaire aussi bien pour les automobilistes que pour les piétons”, telle est la seconde question posée aux services des transports. Donc, à quand cette gare tant attendue ?
Amar Ouramdane