l Les conditions intenables dont se morfond la clinique Sbihi de la ville de Tizi Ouzou et qui ont déjà, par le passé, fait couler beaucoup d’eau sous le pont, refont surface, ces derniers temps. D’ailleurs, un citoyen venu dernièrement à notre rédaction s’est indigné et il n’a pas du tout cessé de qualifier de tous les “maux” la gestion de cet établissement hospitalier. “Par la force des choses et vu ma position sociale, étant simple fonctionnaire, j’ai été contraint d’hospitaliser ma femme qui devait accoucher dans un hôpital public.Ainsi donc, en raison de la complication de son état, elle a dû être transférée de Tigzirt vers la clinique Sbihi. Mais, hélas, à mon grand étonnement, les conditions d’hospitalisation dans cette infrastructure sanitaire laissent vraiment à désirer. Les patientes subissent, il est déplorable, un véritable calvaire. Toutes les commodités font cruellement défaut. Il n’y a même pas de téléphone de service pour une extrême urgence. Cela sans parler, bien sûr, du manque du mobilier et d’hygiène qui sont visibles à l’œil nu”, déplore-t-il avant d’ajouter : “On m’a même parlé des transferts forcés” des malades vers des cliniques privées, et ce, faute de personnel spécialisé, comme des gynécologues”. Enfin, la santé publique, l’un des volets sensibles, est trop souvent parsemée d’insuffisances au point d’être considérée, parfois même, comme le parent pauvre”. Donc, indubitablement, un intérêt particulier des pouvoirs publics à ce secteur permettra, à coup sûr, de “sauver les meubles”.
A. Hafid
