Ecrire a toujours été une passion chez Kader Meddour, un poète peu connu, mais dont l’œuvre ne laisse pas indifférents les amateurs de poésie. Féru de la littérature amazighe et française, c’est, sommes toute, logiquement que Kader produit un recueil de poèmes kabyles “Tayerza s wallen”, avec une version dans la langue de Molière. Pour Meddour, enseignant de français, depuis une trentaine d’années le verbe, le temps et la phrase n’ont pas de secret. Il a été à plusieurs reprises l’invité des émissions radiophoniques de “Radio Soummam” et de “la Chaîne deux” où il déclame ses poèmes, traîtant de thèmes divers. A ce titre, il est sollicité par de jeunes chanteurs à qui il compose des textes de chansons. Entre autres travaux, il a déjà à son actif, l’adaptation d’une quarantaine de fables de la fontaine, travail dont l’objectif n’est autre que son introduction dans les programmes scolaires. “Un apport précieux qui enrichirait l’enseignement de tamazight par un support pédagogique supplémentaire”, dira-t-il. Par ailleurs, dans le souci de sauvegarde de notre patrimoine, Kader a recueilli près de trois cents proverbes auxquels il a joint l’adaptation en français afin que “ceux qui ne maîtrisent pas notre langue puissent en découvrir la richesse”, tient-il à préciser. Lorsque les corrections et les fiches lui en laissent le temps, kader Meddour réalise des montagnes poétiques. Il a ainsi pu résumer les chansons de grands artistes tels Slimane Azem, Kamel Hamadi, Aït Menguellet, etc, à travers les refrains de chansons, tout en veillant à préserver l’originalité de l’œuvre. Par l’enchaînement qui tisse les textes, il produit en quelque sorte une œuvre dans une autre avec sa touche personnelle. Son rêve ? Animer un jour une émission radiophonique.
A. O. T.
