l Apparemment, les entreprises ne se bousculent pas pour prendre en mains les quelques projets inscrits pour la commune de M’Kira dans la région de Tizi-Gheniff. En effet, deux projets en matière d’infrastructures scolaires, à savoir un collège et un lycée sont toujours en attente. Pour le premier, nous savons que le premier avis d’appel d’offres était infructueux, ce qui a retardé son lancement. Une entreprise aurait finalement décidé de prendre un lot. Alors que le lycée pourtant tant souhaité par les parents et par les élus, il reste toujours au stade des étapes préliminaires. Les autorités locales déploient néanmoins tous leurs efforts afin que ces deux établissements soient lancés. “C’est une opportunité notamment pour les lycées qui se déplacent jusqu’à Tizi Gheniff”, nous a signalé un parent d’élèves. Ces deux infrastructures viendront à point nommé renforcer ce secteur qui a fait une avancée remarquable dans cette commune rurale où existent déjà trois CEM et pas moins de onze écoles primaires.
L’O M’Kira sera-t-il relancé ?
l L’Olympique de M’Kira n’a pas joué la saison écoulée. De nombreux sportifs de la commune qui ont fait les beaux jours de cette équipe se rencontrent quotidiennement afin de relancer le club. “Il ne faudra pas commettre la bêtise de l’an dernier. C’est le moment de penser à la prise en charge de tous ces jeunes”, estime un ancien joueur. “Si personne ne fait le geste, nous allons faire tout pour ramasser d’abord les frais d’engagement”, ajoute-t-il. Dans cette région, il n’y a rien pour les jeunes. l’OMK est leur seul refuge. “Nous avons joué avec rien, mais nous avons tout de même tenu le coup. Je ne vois pas qui est derrière ce blocage”, enchaîne notre interlocuteur. En tout cas, un groupe est en train de se constituer pour cette relance. Une assemblée générale élective aura lieu incessamment pour élire un nouveau bureau. Jeunes M’Kiris, à vos crampons !
Restructurtion de la cité de Tamdikt
l “Je n’y crois plus !”, telle est la réponse d’un citoyen de la cité de recasement de Tamdikt.
Notre interlocuteur a tout à fait raison car depuis plus d’une dizaine d’années le même son de cloche est entendu à ce sujet. A chaque contestation, on fait sortir une commission sur les lieux, puis rien. En moins de trois mois, une délégation de la wilaya s’est déplacée sur les lieux. “Des photos ont été prises. Les membres de la délégation ont reconnu que nous vivons dans des conditions lamentables. Mais, je continue à ne pas croire aux promesses”, ajoute cet interlocuteur qui perd de plus en plus l’espoir. L’affaire remonte à la fin des année 90 quand un wali en visite dans la région avait déjà promis aux habitants d’éradiquer cette cité en leur octroyant des aides sociales. Depuis, d’autres officiels ont fait la même promesse, mais les Tamdiktois continuent toujours à attendre le bout du tunnel. Dans cette cité visible quand on prend la RN 68 entre Tizi-Gheniff et Chabet El Ameur, les conditions minimales de vie ne sont pas garanties quand on sait que même l’eau potable n’y arrive pas. La résorption de cet habitat précaire est plus qu’une urgence au moment où des budgets colossaux sont engloutis par le secteur de l’habitat. “Nous continuons toujours à lancer cet appel de détresse en direction surtout du président de la République garant de la Constitution qui stipule que tout Algérien a droit à un toit décent. Et ce n’est pas notre cas”, nous ont demandé de publier les résidants de cette cité.
A. O.
