Le temps des synthèses

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L’été frappe aux portes de l’université et sur les différents campus, à Tizi Ouzou comme à Béjaïa, on souffre de la chaleur et le soleil, comme pour nous faire les frimas de l’hiver, darde impitoyablement ses rayons. Il ya bien quelques étudiants à fainéanter à l’ombre des arbres, mais la plupart sont en effervescence. C’est, en effet, le temps des synthèses. Tous ceux qui ont raté des modules vont devoir repasser de nouveaux examens et cette année, le nombre des étudiants concernés par ces examens, semble élevé ! Les étudiants ont-ils mal travaillé ? Les sujets ont-ils été difficiles ? Les enseignants ont-ils corrigé sévèrement? Toutes les hypothèses sont permises, aucune ne pourvant être privilégié. Il faut reconnaître toutefois que composer par ces temps de chaleur est très difficile, surtout à Tizi Ouzou où le thermomètre connaît des poussées de fièvre. Les salles sont parfois de véritables étuves où on doit rester enfermer pendant deux heures (c’est la durée moyenne des épreuves). Si au moins, on pouvait avoir de l’eau, protestent les étudiants, non pas des bouteilles d’eau minérale (le rêve !) mais de l’eau dans les robinets ! En cette période de canicule, en effet, l’eau coule chichement dans les robinets ou pas du tout. Après les examens, c’est l’attente des résultats, une attente qui va durer quelques jours. Ceux qui auront la chance d’obtenir les points qui leur manquent, passeront en année supérieure. Quant aux autres, ils auront une autre chance supplémentaire, à la rentrée, celle des rattrapages. Espérons qu’en septembre, l’été ne sera pas aussi caniculaire !

S. Aït Larba

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