Une fois n’est pas coutume, et malgré l’arrivée massive des aoûtiens, à comprendre nos chers, très chers compatriotes d’outre-Méditerranée, les prix des fruits et légumes n’auront finalement pas connu de flambées excessives, comme à l’accoutumée, en pareille période estivale. Même si les prix diffèrent d’un marchand à l’autre, la marchandise proposée à la vente est presque potable pour les températures affichées. Les fruits les plus en vogue durant l’été demeurent sans nul doute les pastèques et les melons qui sont souvent vendus à la pièce et non au kilo. Chose qui renseigne sur l’empressement des marchands à écouler leurs stocks. Les raisins aussi font partie des fruits les plus consommés malgré leurs prix oscillant entre 80 et 100 DA le kg. Les tomates, elles très prisées par les ménagères, varient entre 20 et 25 DA le kg. Mais il y a moins chère, des espèces de fruits rouges s’apparentant à des tomates mais des séchées qui sont ‘’bradées’’ à 10 DA le kg. De même, pour les courgettes qui sont soldées à cinq dinars. Pour ce prix, inutile de souligner que le légume en question a dû se rôtir, plusieurs heures durant, sous les rayons de l’astre Phébus avant d’être liquidé de la sorte. Parmi toujours les légumes les plus abordables pour les modestes bourses, l’oignon sec, dont le prix varie entre 8 et 10 DA le kilo. Concombres, salade et betteraves sont les produits maraîchers qui affichent pratiquement le même prix sur tous les étals : entre 30 et 35 DA le kilo. En regardant attentivement la carotte censée apporter un maximum de vitamines à l’organisme, le consommateur s’interroge, à juste titre d’ailleurs, qui de lui où du produit consommé apportera un plus à l’autre, tellement la couleur qui devrait être orange à l’origine, est devenu indéfinissable. La pomme de terre, elle, tubercule produit en surabondance dans la wilaya de Bouira, affiche des prix allant de 20 à 35 DA. Il existe certes des modèles réduits de pomme de terre aussi grosses que des billes et dont le tarif n’excède pas les 15 DA. On ne peut pas parler de légumes sans aborder le fameux piment, nécessaire à toute indigestion. Pour titiller un début d’ulcère, il faut débourser la somme de cinquante à soixante-dix dinars pour le ‘’djidjelli’’, quant à son cousin le poivron doux, il demeure tout de même abordable du haut de ses quarante dinars. Cela étant, les marchands ambulants qui sillonnent régulièrement les rues et ruelles de la ville de Bouira, proposent des produits relativement frais à des prix plus abordables que ceux pratiqués sur le marché. Une différence de quelques dinars mais qui arrange tout de même les pères de famille nombreuse trop heureux de pouvoir économiser sur le budget familial, et ce à quelques semaines de la rentrée scolaire. Les commerces de la ville malgré la chaleur ambiante, sont toujours aussi bien achalandés et les fruits et légumes sont d’une rare qualité et d’une fraîcheur indiscutable. La hausse tant crainte de la mercuriale ne ce sera donc pas fait ressentir plus qu’en saison ordinaire, si ce n’est que la qualité des produits proposés à la vente est d’une ‘’antique fraîcheur’’.
H.B.
