Sous le haut patronage du président de l’APC de Tazmalt, la maison de jeunes et l’association des activités de jeunes en collaboration avec l’association des diabétiques, ont organisé des journées de sensibilisation sur la toxicomanie du 23 au 26 juin. En plus de l’exposition riche par ses documents et autres affiches de sensibilisation ainsi qu’un concours de la meilleure lettre contre la drogue, la manifestation a été clôturée par une conférence animée par des médecins. Celle-ci a drainé un public important composé essentiellement de jeunes, une proie facile, une catégorie plus que jamais menacée par ce fléau qui ne cesse de faire des victimes. Pour M. Aissat Tahar, chef du département sociologie à l’université A. Mira de Béjaia et après avoir donné un aperçu général sur la toxicomanie ce fléau qui existait auparavant dans des sociétés modernes a fini par toucher même les pays pauvres que ce soit par la culture de la drogue dans certains ou sa commercialisation dans d’autres. De son côté, M. Benmessaoud, docteur en psychiatrie et tout en dénonçant l’inexistence de moyens efficaces pour combattre ce fléau qui continue à faire des ravages dans la société, invite l’assistance à ne compter que sur soi même et de la sorte à éviter tout contact avec les toxicomanes. Hocine Cheurfa, éducateur spécialisé, dans sa prise de parole dira que “devant la cherté et la rareté de la vraie drogue les jeunes s’adonnent à la consommation des psychotropes ou produits delivrés par les pharmacies sur présentation d’une ordonnance, mais qui se trouvent malheureusement être à la portée de ces jeunes qui se les procurent facilement chez des tiers personnes.
Achiou Lahlou