“J’ai écrit l’histoire, il y a de cela plus de 18 ans”

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La Dépêche de Kabylie : La quatrième page de couverture de votre livre indique seulement que vous êtes né en kabylie dans les années 60 et que vous étes cadre à l’ADE. Donnez, si vous voulez bien, plus de détails vous concernant.

Mourad Amroun : Je suis un homme plein de fougue et d’ardeur ; je me suis vu entraîné dans ce monde mystique et enivrant de l’écriture, de l’art et de la culture tout bonnement à l’aurore de mes vingt printemps. Tout adolescent et étudiant, j’étais déjà un passionné de l’art et de la poésie, composant des poèmes que je gardais jalousement. Natif des hautes montagnes du Djurdjura en 1964, cadet d’une famille modeste, j’ai effectué mes études du cycle primaire aux universitaires dans la ville des genêts. Je suis influencé par d’illustres personnages de la lignée de ces grandes figures ayant fait la fierté de la kabylie et de l’Algérie à l’instar de Mouloud Feraoun, Kateb Yacine, Jean Amrouche, Matoub et tant d’autres qui ont créé l’élève, l’enseignant, le professeur. Bref, en un mot l’intellectuel. Animé de liberté et d’aventures fortes, je me suis adonné dans mes rares moments de repos à ma petite famille que j’adore plus que tout, tout particulièrement mon papa, comme j’aime l’appeler avec bonhomie pleine de joie et de fierté, ma mère étant décédée depuis des années…

C’est ainsi que j’ai singé mes premiers essais et textes dès l’âge de 17 ans.

Puis, ayant vu grandir en moi cette passion, j’ai poussé plus loin ma plume pour m’aventurer dans l’écriture. Après avoir terminé mes études supérieures et accompli mon “Devoir national”, et après avoir connu les affres du chômage à l’instar de beaucoup de jeunes de mon âge, j’ai fini par être recruté dans une entreprise nationale où j’ai évolué dans des poste de responsabilités jusqu’à celui de directeur que j’occupe à ce jour à Sétif.

“Larme glacée” est-il un récit autobiographique ou un roman de pure fiction?

Mourad Amroun : C’est une fiction inspirée du réel, histoire vécue que j’ai dû meubler par une multitude d’évènements.

Propos recueillis par B. Mouhoub

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